Warhorse, la société qui a développé Kingdom Come: Deliverance, avait fait un pari très audacieux : créer un rpg ultra-réaliste dont le cadre est la Bohême (l'actuelle Tchéquie) de la fin du Moyen Âge, avec un scénario s'imbriquant dans des événements historiques et politiques complexes. Ce pari a été relevé haut la main et, n'y allons pas par quatre chemins, fait de KCD l'un des meilleurs jeux de ces dix dernières années.

Pas de magie donc, ni de dragons, pas de Conan ou de Dovahkiin. Vous êtes Henry, le fils d'un forgeron, et vous sortez à peine de l'adolescence. Votre physique est banal, votre sourire un peu niais et vos oreilles légèrement décollées. Vous ne savez pas vous battre et même l'ivrogne du village vous met facilement une dérouillée. En cette époque troublée, la fatalité va vous entraîner malgré vous dans un tourbillon d'aventures qui vous transformera à jamais.

La reconstitution des lieux et de la vie quotidienne est à couper le souffle. Le jeu est non seulement magnifique, il est en plus aussi fidèle que possible à la réalité historique, et c'est un régal d'observer les bâtisses, les intérieurs, les paysages, les vêtements ou les armures des gens, les artisans... Le réalisme se retrouve aussi dans le gameplay : vous devez vous nourrir à intervalles réguliers, vous devez dormir, vous devez aiguiser vos armes, vous devez vous laver si vous avez emprunté des chemins boueux... et j'en passe ! Vous pourrez même (si vous faites ce choix, car il y a souvent différentes façons d'arriver à ses fins) endosser l'habit de moine et opérer une retraite dans un monastère le temps de mener une enquête.

Les cinématiques sont nombreuses et superbes. La version française est excellente, avec des doublages de qualité.

D'après ce que j'ai pu lire ici et là, les grincheux qui n'ont pas aimé le jeu se plaignent presque toujours du combat, parce que 4 paysans armés de fourches leur mettent la misère. Eh bien oui, comme je l'ai dit KCD se veut réaliste. Essayez donc dans la vraie vie de vous battre contre 4 gaillards en même temps, vous devriez passer un sale quart d'heure. Il en est de même dans le jeu : tant que votre personnage ne se sera pas entraîné longuement auprès d'un capitaine d'armes, et tant qu'il n'aura pas une armure adéquate, il ne fera pas le poids contre des adversaires en groupe. Vos débuts seront donc très difficiles, mais ne lâchez pas et un jour vous pourrez même sans doute remporter un tournoi.

Il y aurait tant à dire sur ce jeu. Vous l'aurez compris, je le recommande ab-so-lu-ment !

Warhorse, la société qui a développé Kingdom Come: Deliverance, avait fait un pari très audacieux : créer un rpg ultra-réaliste dont le cadre est la Bohême (l'actuelle Tchéquie) de la fin du Moyen Âge, avec un scénario s'imbriquant dans des événements historiques et politiques complexes. Ce pari a été relevé haut la main et, n'y allons pas par quatre chemins, fait de KCD l'un des meilleurs jeux de ces dix dernières années. Pas de magie donc, ni de dragons, pas de Conan ou de Dovahkiin. Vous êtes Henry, le fils d'un forgeron, et vous sortez à peine de l'adolescence. Votre physique est banal, votre sourire un peu niais et vos oreilles légèrement décollées. Vous ne savez pas vous battre et même l'ivrogne du village vous met facilement une dérouillée. En cette époque troublée, la fatalité va vous entraîner malgré vous dans un tourbillon d'aventures qui vous transformera à jamais. La reconstitution des lieux et de la vie quotidienne est à couper le souffle. Le jeu est non seulement magnifique, il est en plus aussi fidèle que possible à la réalité historique, et c'est un régal d'observer les bâtisses, les intérieurs, les paysages, les vêtements ou les armures des gens, les artisans... Le réalisme se retrouve aussi dans le gameplay : vous devez vous nourrir à intervalles réguliers, vous devez dormir, vous devez aiguiser vos armes, vous devez vous laver si vous avez emprunté des chemins boueux... et j'en passe ! Vous pourrez même (si vous faites ce choix, car il y a souvent différentes façons d'arriver à ses fins) endosser l'habit de moine et opérer une retraite dans un monastère le temps de mener une enquête. Les cinématiques sont nombreuses et superbes. La version française est excellente, avec des doublages de qualité. D'après ce que j'ai pu lire ici et là, les grincheux qui n'ont pas aimé le jeu se plaignent presque toujours du combat, parce que 4 paysans armés de fourches leur mettent la misère. Eh bien oui, comme je l'ai dit KCD se veut réaliste. Essayez donc dans la vraie vie de vous battre contre 4 gaillards en même temps, vous devriez passer un sale quart d'heure. Il en est de même dans le jeu : tant que votre personnage ne se sera pas entraîné longuement auprès d'un capitaine d'armes, et tant qu'il n'aura pas une armure adéquate, il ne fera pas le poids contre des adversaires en groupe. Vos débuts seront donc très difficiles, mais ne lâchez pas et un jour vous pourrez même sans doute remporter un tournoi. Il y aurait tant à dire sur ce jeu. Vous l'aurez compris, je le recommande ab-so-lu-ment !