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Posted: 22 Dec, 2016 @ 11:37pm

Introduction : There's poop in my soup nous propose un jeu orienté très période fécale, dans lequel on prend le contrôle d'un petit personnage, qui en plus d'être roux, envoie du caca par sa bouche. Habitant les beaux quartiers de villes huppées telles que New York, Paris et Pékin (les trois niveaux disponibles), il se permet d'envoyer son caca sur les passants dans les rues situées en bas de son logement, tel un Jean Sarkozy inondant les rues de Neuilly de sa bonne parole. Chaque niveau a une liste d'une quarantaine d'objectifs à chier, avec certains génériques (des combos et du scoring) et des objectifs de niveau (chier dans un café, chier sur un chien, chier dans les poubelles, chier sur un chauve, chier dans un taxi, etc...), et progresser dans ces listes vous donnera des achievements en plus de débloquer un super pouvoir (bombe de caca, feu d'artifice de caca, et diarrhée).

Graphismes : Graphiquement, ça sent assez mauvais, tous les persos sont assez sphériques, et le texturing du caca laisse à désirer, lui donnant une apparence assez plastique et prompte à refléter la lumière qui laisse rêveur sur l'état de santé du héros. De plus le jeu ne supporte pas l'anti-aliasing, donc si vous voulez vraiment en prendre plein les yeux, vous devrez passer par le panneau de configuration de vos drivers pour obtenir la qualité graphique maximale, dommage.

Sons : Les sons sont au nombre de quatre, vous avez le bruit du caca qui sort de votre bouche, le bruit du caca qui tombe sur des gens, le bruit du caca qui rebondit et la musique qui joue pendant que vous avez du combo. Si elle n'est pas nécessairement désagréable, le fait que ce soit un loop de 4 secondes qui joue en permanence pourra en énerver certains.

Gameplay : Le jeu vous propose de contrôler un rayon lumineux qui vient de dieu et qui vous servira à viser vos cibles. Une fois votre cible identifiée, vous avez alors deux options qui s'offrent à vous, le simple caca, ou le maxi pouvoir caca, selon le degré de destruction que vous désirez. Le jeu propose un système de scoring qui repose sur l'idée de faire des combo sans jamais rater sa cible, mais il est relativement difficile de faire du bon combo au caca standard car le système de visée offre une très mauvaise appréciation de la perspective, et, un peu comme en soirée chez des amis, on a vite fait de chier à côté. Heureusement, le super caca fait monter le combo à fond et permet d'arroser tout le niveau de fange d'un coup, permettant de débloquer les objectifs sans effort et de viser un 100% achievements rapide.

Level design : Trois niveaux sont proposés, avec chacun une liste d'éléments interactifs et leurs propres habitants. S'ils renouvellent le décor, on regrettera qu'ils ne renouvellent pas vraiment le gameplay, les subtilités étant finalement toujours de chier dans des trucs et sur tous les personnages proposés. On appréciera cependant l'effort qui est fait pour véhiculer des préjugés sur les populations américaines, chinoises et françaises, à grand renfort de "J'AI BEAUCOUP RIZ" et de madame baguette.

Interface : Une interface qui propose très peu de flexibilité, résolument pensée souris, et un gameplay au clavier avec des touches non changeables (et qui utilisent les bindings d'un QWERTY) déservent clairement le titre, pas de couch gaming ici, du service minimum, on a pas vraiment l'impression d'en avoir pour son argent.

Mods : Petite surprise positive, le jeu implémente steam workshop, dans lequel on trouvera des modèles alternatifs pour son petit enfant roux hideux. Il sera donc possible de jouer par exemple le futur président des Etats-Unis, qui déversera alors sa diarhée verbales sur les foules, ce qui n'est pas nécessairement sans rappeler l'essentiel de sa campagne. Un total de 9 personnages sont disponibles, tous proposés par les développeurs, on regrettera que le faible engouement pour ce jeu ne lui ait pas fourni un grosse communauté de modding qui aurait pu se charger de proposer des personnages plus amusants, tels que Adolf Hitler ou Ségolène Royale.

Durée de vie : Sur la durée de vie du titre, on penche plutôt vers la constipation, puisqu'il faudra compter environ 30 minutes pour se débarasser de l'étron.

Conclusion : La merde n'est pas dans ma soupe, elle est dans mon steam :(
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