Soyons honnête, Monarchy est une copie conforme de Kingdom. Vous ne trouverez pas une véritable différence sur le plan du gameplay. Le choix va donc se faire sur la direction artistique, avec Monarchy, on sort du pixel art au profit d'un style BD fin et très mignon.

Le principe du jeu reste simple mais rudement efficace. Vous développez votre petit royaume en collectant pièces et paysans, dans un environnement en 2D. Dès lors, une course contre la montre s’amorce, puisque chaque nuit vous vous ferez envahir par un ennemi sans cesse plus fort et plus nombreux. L'objectif sera simple : prospérer, construire des défenses pour survivre et bouter votre ennemi hors de votre territoire.

Malgré une mécanique très accessible, le jeu est loin d'être évident. Prendre du ♥♥♥♥♥♥ dans son développement, c'est entrer dans un cercle vicieux qui vous fera à terme perdre votre partie... et vous allez en perdre des parties... beaucoup. Le temps d'optimiser votre cycle de construction, que vous répéterez encore et encore. Car oui, Monarchy succombe aux même défauts que son aîné, il est très répétitif, malgré une génération de map aléatoire, qui à elle seule peut être synonyme de game over si le spawn des paysans est capricieux, et l'écurie pour acheter un nouveau cheval trop éloignée.

Sans paysans, vous n'aurez pas de mains d’œuvres pour construire, collecter de l'argent et recruter une armée en vu de défendre votre cité. C'est la priorité numéro un. Quant au cheval, le canasson de base s’essouffle rapidement, ce qui vous fait perdre un temps monumentale pour vous déplacer sur la carte. Mettre la main sur le cheval bleu, avec une endurance illimité, est indispensable pour gagner du temps. Et le temps reste votre principal adversaire.

Mais le véritable point noir reste la longueur pour se déplacer de gauche à droite et inversement. Je m'explique, vous allez vous étendre de plus en plus sur la carte, et le trajet d'un bout à l'autre n'en sera que plus long. Dès lors, plus on avance dans la partie, plus il devient difficile de surveiller et gérer ce qui se passe aux deux extrémités de votre royaume. Il n'est pas rare de découvrir, trop tard, qu'on vient d'enfoncer la porte de votre cité. Ce défaut est inhérent au gameplay du jeu, compensé par un mode coopératif qui simplifie grandement le jeu. A deux, chacun surveille une extrémité de la carte, plus besoin de passer la moitié de son temps à voyager.

Le jeu n'en reste pas moins reposant, calme et cosy. Vous passerez un bon moment de détente et de nombreuses heures pour découvrir et maîtriser les trois maps avec leurs mécaniques respectives.

De plus, le jeu est stable et bien fignolé pour une sortie, ce qui est rare de nos jours. Ne vous attendez pas à une révolution par rapport à Kingdom, mais vous passerez indéniablement du plaisir à parcourir Monarchy.

Voici la VOD de plus de 4h de mon stream pour vous faire une meilleur idée :
https://youtu.be/H_sn8pBjX30

Soyons honnête, Monarchy est une copie conforme de Kingdom. Vous ne trouverez pas une véritable différence sur le plan du gameplay. Le choix va donc se faire sur la direction artistique, avec Monarchy, on sort du pixel art au profit d'un style BD fin et très mignon. Le principe du jeu reste simple mais rudement efficace. Vous développez votre petit royaume en collectant pièces et paysans, dans un environnement en 2D. Dès lors, une course contre la montre s’amorce, puisque chaque nuit vous vous ferez envahir par un ennemi sans cesse plus fort et plus nombreux. L'objectif sera simple : prospérer, construire des défenses pour survivre et bouter votre ennemi hors de votre territoire. Malgré une mécanique très accessible, le jeu est loin d'être évident. Prendre du retard dans son développement, c'est entrer dans un cercle vicieux qui vous fera à terme perdre votre partie... et vous allez en perdre des parties... beaucoup. Le temps d'optimiser votre cycle de construction, que vous répéterez encore et encore. Car oui, Monarchy succombe aux même défauts que son aîné, il est très répétitif, malgré une génération de map aléatoire, qui à elle seule peut être synonyme de game over si le spawn des paysans est capricieux, et l'écurie pour acheter un nouveau cheval trop éloignée. Sans paysans, vous n'aurez pas de mains d’œuvres pour construire, collecter de l'argent et recruter une armée en vu de défendre votre cité. C'est la priorité numéro un. Quant au cheval, le canasson de base s’essouffle rapidement, ce qui vous fait perdre un temps monumentale pour vous déplacer sur la carte. Mettre la main sur le cheval bleu, avec une endurance illimité, est indispensable pour gagner du temps. Et le temps reste votre principal adversaire. Mais le véritable point noir reste la longueur pour se déplacer de gauche à droite et inversement. Je m'explique, vous allez vous étendre de plus en plus sur la carte, et le trajet d'un bout à l'autre n'en sera que plus long. Dès lors, plus on avance dans la partie, plus il devient difficile de surveiller et gérer ce qui se passe aux deux extrémités de votre royaume. Il n'est pas rare de découvrir, trop tard, qu'on vient d'enfoncer la porte de votre cité. Ce défaut est inhérent au gameplay du jeu, compensé par un mode coopératif qui simplifie grandement le jeu. A deux, chacun surveille une extrémité de la carte, plus besoin de passer la moitié de son temps à voyager. Le jeu n'en reste pas moins reposant, calme et cosy. Vous passerez un bon moment de détente et de nombreuses heures pour découvrir et maîtriser les trois maps avec leurs mécaniques respectives. De plus, le jeu est stable et bien fignolé pour une sortie, ce qui est rare de nos jours. Ne vous attendez pas à une révolution par rapport à Kingdom, mais vous passerez indéniablement du plaisir à parcourir Monarchy. Voici la VOD de plus de 4h de mon stream pour vous faire une meilleur idée : https://youtu.be/H_sn8pBjX30