Recent reviews by Clovinoux

Adipson Studio nous livre ici son 3e (et dernier ?) Point’n Click avec une enquête policière pour le moins …. pas sérieuse du tout.
Deux policiers mis au rebut doivent rempiler pour élucider le meurtre sanglant de Mr Couane.
Gaffes et boutades pour nos deux inspecteurs Magret le canard, et FaceDeBouc … le bouc. Car oui, cette histoire se déroule dans un monde anthropomorphe, où chaque habitant a l’apparence d’un animal mais le comportement d’un humain. Cela profite bien évidemment à l’humour car des blagues sur les animaux s’y glissent facilement.

Humour omniprésent dans cette aventure où pas une minute ne passe sans une blague bien placée … Sauf si vous restez bloqué. Les énigmes sont parfois un peu tordues, et il faudra chercher quoi faire afin de progresser. Heureusement, deux systèmes d’aide sont présents : le premier faisant apparaître des loupes sur la scène afin de mettre en évidence les éléments avec lesquels on peut interagir, le deuxième permettant d’appeler un lombric nous donnant un précieux indice sur l’objectif à réaliser.

Côté originalité de gameplay, on peut contrôler les deux personnages, alternant entre les deux afin de progresser, les actions étant limitées par l’envie d’un personnage de les effectuer ou par ce que leur personnalité bien différente va faire de tel ou tel objet. N’hésitez donc pas à changer.

Profitez également d’un doublage entièrement en français et de tous les personnages. Bien plus pratique pour profiter de toutes les blagues et de la propension qu’ont nos personnages à briser le 4e mur, évoquant régulièrement le joueur ou lui parlant même directement.

Pour commencer sur une note joyeuse, notre personnage est déjà décédé. Il se réveille alors dans la neige, et commence son voyage au travers de sa vie et de ses souvenirs aux côtés de sa bien-aimée.

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Un voyage tout en poésie qui fera appel à nos émotions et notre empathie. Notre personnage a eu une longue vie, pas toujours joyeuse, remplie de bons, comme de mauvais moments. De l’enfance jusqu’à la vieillesse de notre Ancien, re-vivez à ses côtés toute ses péripéties au travers des dix niveaux composant le jeu.
Vous devrez faire progresser notre Ancien de plateforme en plateforme tout en jouant avec le temps. Principal élément du gameplay, le temps que vous pourrez avancer, reculer ou figer permettra de faire apparaitre / disparaitre, avancer / reculer divers éléments vous permettant alors de progresser. Pouvant changer totalement l’apparence d’un niveau, il peut être important d’observer les changements avant de s’élancer afin de ne pas mourir. Morts pas très punitives puisque votre personnage reviendra sur la dernière plateforme sur laquelle il se trouvait. Heureusement d’ailleurs, parce qu’avec son grand âge, il peut être un peu pataud et ses sauts un brin aléatoire, presque à perdre patience par moment (coucou le niveau de glace).
De nouvelles mécaniques viennent se rajouter au fur et à mesure de notre progression, afin de renouveler le gameplay et que ça ne soit pas toujours la même chose. Les différents paysages offerts par les niveaux sont également bien mis à disposition dans ces nouvelles mécaniques pour un level design très réussi.

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Pour vous accompagner dans cette aventure, Arise nous propose des graphismes simples mais offrant pourtant de jolis paysages et quelques moments de contemplation. Des musiques douces et charmantes sont également là pour enjoliver le tout. Tout est mis en œuvre pour mettre faire jouer nos émotions durant les quelques heures nécessaires à la complétion de ce jeu. Durée qui peut être allongée en cherchant les différents collectibles disséminés un peu partout et qui représentent des souvenirs sous la forme de dessins faits à la main.

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Oui, j’ai versé ma petite larmichette à la fin. Il le fallait bien. Malgré le peu d’heures passées aux côtés de notre papy, on s’attache quand même à lui. Une aventure bien réussie qui vaut le détour. Ne passez pas à côté !

Lily, apprentie chevalier, part en quête de trois reliques permettant le réveil du bon roi, victime d’un sort lancé par son frère, le mage maléfique Crocus. Tout juste intégrée aux Chevaliers de la Rose, tout le monde doute de ses capacités, et pourtant, arrivera-t-elle à sauver le Royaume de Blossom ?
Une histoire qui peut paraître enfantine aux premiers abords, et c’est tout à fait normal. Il s’agit d’une histoire contée par papy à ses deux petits enfants, Chris et Lily. On a donc régulièrement des bulles décrivant ce qu’il se passe, ainsi que des dialogues entre nos trois narrateurs qui n’hésitent pas à faire des commentaires, des blagues, ou même rajouter leur grain de sel, modifiant alors l’histoire en cours de route. On vous laissera même le choix de l’identité d’un mini-boss. Format assez original pour raconter une histoire plaisante à parcourir.

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Un Zelda-like comme on en fait plus assez. Les mécaniques ressemblent trait pour trait aux premiers titres de la saga. L’inspiration est bien présente, on y retrouve les principales armes comme l’arc, les bombes ou même le boomerang. L’attaque circulaire à l’épée est elle aussi de la partie.
La difficulté est cependant un peu plus au rendez-vous, rien de bien sorcier, mais il y a quand même de quoi grincer des dents par moment. Entre le nombre d’ennemis parfois important et le fait qu’ils vous infligent un recul assez conséquent, Blossom Tales sait se montrer punitif, surtout dans les salles fermées ou les ponts dallés s’écroulant à votre passage. Tout éviter peut s’avérer compliqué. Les combats s'avèrent cependant moins techniques, pas besoin de réaliser d'actions particulières afin de pouvoir entamer la vie d'un boss. On peut y aller en mode bourrin et voir lequel des deux tombera en premier.
Les énigmes peuvent vous faire également chauffer le cerveau. Entre les chemins eulérien (compléter une grille de cases en ne marchant qu'une seule fois sur celles-ci dans le bon ordre) et les Sokoban (pousser des rochers sur des interrupteurs dans le bon ordre afin de ne pas être bloqué), vous aurez de quoi à faire. À cela s'ajoutent également certaines épreuves vous demandant d'utiliser vos différentes armes à bon escient, ou encore des jeux de mémoire (bien ardu, obligé de sortir le bloc note).

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La carte est assez grande et regorge de secrets et objets à découvrir. Cependant, elle ne sert surtout qu'à y cacher divers trésors et quêtes annexes ainsi que les fragments de cœur et d'énergie, vous permettant d'augmenter ces deux caractéristiques vitales de votre personnage. Je n'avais découvert qu'à peine plus de la moitié de la map lorsque j'ai terminé le jeu et vaincu le boss de fin. Le reste n'a été que de la complétion afin d'obtenir le 100%. Il faut dire que l'aventure est assez courte : comptez environ 5 ou 6h pour terminer l'histoire et le double pour le 100%, selon ce que vous avez visité au fur et à mesure évidemment. Heureusement, un pixel art très joli et très réussi vous ravira les mirettes pendant votre voyage. Des couleurs chatoyantes, de jolis paysages, de jolies animations. Le panel complet de la réussite graphique est présent. Les nombreuses musiques différentes viennent également égayer l’ambiance générale du titre.

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En résumé, un bel héritage des anciens Zelda, un peu trop court, mais avec du challenge et une jolie histoire. Une suite est prévue et on peut espérer qu'elle soit aussi qualitative, et plus longue bien évidemment.

Amalur nous revient dans un remaster qui permet de (re)découvrir les différents royaumes avec des graphismes améliorés : plus lisses, la différence n’est pas flagrante, mais ça ne fait qu’embellir les différentes régions déjà magnifiques de base. Un gameplay affiné ? Pas tellement, je n’ai vu aucune différence de ce côté. Mais il faut noter que les mêmes bugs sont toujours présents : erreurs de traduction (ou manquantes), PNJ coincés, .… Au moins, pour étoffer le contenu, le jeu se dote d’un nouveau DLC, à la durée de vie assez énorme (surtout dû aux nombreux donjons très répétitifs qui doivent être fait si l’on cherche à avoir le 100%) et fidèle au jeu de base. À noter que plusieurs années après, certains doubleurs ont été changés, c’est bien dommage.

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Le Destin fait partie intégrante de ce jeu et est au centre de bien des discussions parmi les personnages que vous allez croiser. La particularité de votre personnage, c’est qu’il n’en a pas. À vous de choisir ce que vous allez en faire : guerrier, voleur ou mage. Gentil ou méchant. Vos choix influenceront vos interlocuteurs et leur futur, car n’ayant vous-même pas de destinée, vous êtes capable de changer celle des autres. Certains choix importants vous permettront d’acquérir des Caprices du Destin, de puissants bonus passif venant améliorer votre personnage de manière définitive. Volez le Destin de vos pauvres victimes afin de rendre votre Jugement, une puissante attaque ultime défiant le temps et aux cinématiques assez satisfaisantes. Une histoire bien travaillée qui saura vous captiver, malgré quelques passages prévisibles. Outre la quête principale, de très nombreuses quêtes annexes vous sont proposées, ainsi que des quêtes de faction au sein de certaines guildes.

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Un vaste monde s’ouvre à vous. Divisé en 5 grandes régions pour l’histoire principale et trois autres pour les DLC. Chacune de ces régions contiennent des zones plus petites qui délimitent votre avancée, reliées entre elles par de minces couloirs. Vous êtes libre d’aller où vous voulez, mais il vaut mieux avancer au fur et à mesure en suivant vos quêtes pour rester dans les zones à votre niveau. Différents paysages s’offriront à vous, de la forêt aux vastes plaines, en passant par le désert. Il y en a pour tous les goûts, comme la populace que vous pourrez croiser dans ce monde assez vivant. Il y a de nombreux PNJ (mais aucun enfant, bizarre), dont la plupart proposent plusieurs choix de dialogues et ils pourront ainsi exposer leur propre avis sur la guerre, la situation de la région, les autres PNJ les entourant, … Il faut aimer écouter parler car vous passerez bien du temps à discutailler par-ci par-là et obtenir diverses informations. Dialogues pour la plupart facultatifs, heureusement, mais c’est ce qui fait le charme de ce jeu, surtout que le doublage est de qualité. Un grand nombre de quêtes à compléter, une majorité étant évidemment de simples quêtes Fedex, mais ayant pour la plupart un contexte particulier et des enjeux.

Orienté Action RPG, des combats dynamiques vous opposeront à tout un tas de créatures sorties du folklore celtique / irlandais. Mettez à profit vos compétences et la puissance de vos armes pour terrasser vos adversaires. Libre à vous de vous battre comme vous le souhaitez : un mage à l’épée ou un guerrier discret. Vous pouvez même mixer les 3 arbres de compétences pour vous battre comme vous le souhaitez. Brutalité, Finesse ou Sorcellerie, c’est vous qui choisissez. Neuf types d'armes différents sont disponibles, chacun ayant leur particularité. On a les classiques épées, marteaux, dagues, arc, … mais c'est surtout les chakrams, qui sortent vraiment de l'ordinaire parmi les armes maniées dans un JV. Si jamais un style vous déplait, rien de plus facile, allez voir un Tisseur du Destin pour tout réinitialiser contre quelques pièces d’or.
Personnalisez votre équipement afin d’optimiser vos capacités et on peut dire que du stuff, il y en a à la pelle. Une véritable chasse au trésor pour trouver la perle rare qui vous rendra surpuissant ou trouver LE composant qu’il vous manque pour un craft parfait.
De nombreuses capacités différentes sont également de la partie et permettront de retourner la situation en cas de coup dur. Faire tomber un météore destructeur sur la tête de vos pauvres ennemis, facile ! Seul bémol pour ceux qui jouent à la manette, seules 4 compétences sont équipables à la fois (contre 10 au clavier), assez limité vu le nombre de capacités disponibles.
Un arbre de compétences secondaires est disponible pour vos facultés en dehors des combats, vous permettant ainsi d’améliorer vos capacités vis-à-vis du marchandage, de l’artisanat, du crochetage, … ce qui vous donnera des bonus passifs bien pratiques dans ces domaines.

Il est juste dommage que la difficulté ne soit pas bien gérée. En normal, au début, vous vous cassez les dents sur certains boss, vous progressez en même temps que vos adversaires. Mais arrivé un certain stade, après avoir obtenu certaines compétences, le jeu devient clairement trop simple, même en difficile. Votre courbe de progression est beaucoup plus rapide que celle de vos ennemis et la leur s'arrête bien avant. Une fois atteint le niveau max, (lvl 40, vers les trois quarts du jeu pour ma part, sans avoir fait les DLC, 50 dans les DLC), vous avez l'impression de taper les mobs pour rien, surtout qu'étant bien plus faibles que vous, ça ne sera plus vraiment fun. Même le boss final a été réglé vite fait bien fait.

Le jeu propose de jolis graphismes grâce à la variété de paysages disponibles et surtout aux différents éléments le composant. Une ambiance fantastique des plus réussie, collant parfaitement au thème du jeu. Même les nombreux donjons parsemant la carte ont chacun leurs petites particularités qui font leur charme. Mention spéciale pour la végétation qui se développe et s'illumine à votre approche décorant alors les couloirs. C'est également le seul jeu où je me suis dit que l'ouverture des portes était stylée. C'est un détail, mais ça a son importance. Musicalement, le travail est là et participe également à l'ambiance globale du jeu.

https://steamproxy.com/sharedfiles/filedetails/?id=1705153999

La première version étant sortie quelques mois après Skyrim, qui est sûrement la référence du genre de la décennie précédente. Inévitable donc de la comparer à son comparse, même s'il est passé bien plus inaperçu. Bon nombre d'éléments y sont similaire, autant vis-à-vis de l'histoire que du gameplay. Le tout, de moins grande envergure évidemment. On y retrouve bon nombre d'éléments communs aux RPG, c'est donc normal qu'ils se ressemblent mais Amalur fait tout en un peu moins grand ou en un peu moins bien, avec un univers qui lui est propre, heureusement. L'avantage d'Amalur, c'est d'être plus guidé lors de la progression, plus limité. Dans Skyrim, on a tendance à partir à droite et à gauche, de passer à côté de certaines quêtes. De partir en exploration dans les montagnes en tentant de trouver son chemin, puis tomber sur une quête et vous éloigner encore plus de votre objectif. Si vous avez adoré Skyrim, mais avez été incapable de faire une partie complète tellement vous partiez n'importe où, Amalur est fait pour vous. L'avancée est plus linéaire, sans l'être totalement.

Profitez de cette aventure dans un univers à la fois féerique et monstrueux. Meurtre et trahison sont monnaie courante par-là bas, tout comme les bugs. Il y en a la pelle, "un peu normal" dans un univers d'une telle taille. Rassurez-vous, rien de bloquant, ça donne plutôt lieu à des situations cocasses en général (dialogue dans une position improbable, mobs bloqués, …). Si vous aimez les RPG, foncez. C'est une perle du genre, et vu sa durée de vie, il y a de quoi profiter. L'une des meilleures affaire de votre vie !

Lord Z a capturé et enfermé les habitants de Gentlheim dans 5 tours entourant le village. À vous, Ampersat, héros en devenir, de tous les libérer.

Un shooter en vue de dessus simpliste, mais efficace pour passer un bon moment. On y incarne "Ampersat" (Arobase) qui doit libérer des lettres dans des donjons et vaincre Lord Z qui les a enfermé. Tous vos adversaires seront des lettres de l'alphabet, chacune d'entre elles ayant des attaques et un comportement différents. Tandis que certaines vous fonceront dessus pour vous attaquer au corps à corps, d'autres attaqueront à distance tout en cherchant à éviter vos tirs. De nombreux ennemis différents donc, avec un IA assez bien faite, le bestiaire bien rempli permet de casser la répétitivité du jeu. Certains ennemis n'apparaissent que dans un donjon bien précis tandis que d'autres reviennent régulièrement. Plus vous progressez, plus les lettres ennemies sont puissantes, jusqu'à atteindre les majuscules.

De votre côté, deux possibilités d'attaque : corps à corps ou tirs à distance. Si les attaques au corps à corps peuvent s'avérer risquées, les attaques à distances quant à elles sont soumises à surchauffe si utilisées trop intensément.
La technique du "kitting" est de mise afin de survivre et pouvoir progresser. Pour ceux qui ne connaîtraient pas : il s'agit d'attaquer de loin puis de reculer tout en continuant de tirer sur les ennemis qui tenteront désespérément de vous rattraper. Un coup d'épée bien placé viendra ensuite achever les quelques chanceux parvenus à vos côtés. Technique un peu lâche, mais qui s'avère indispensable ici.

Améliorez votre équipement ou adaptez le en fonction du donjon dans lequel vous vous trouvez. L'un des principaux aspects est la diversité des stats : 5 éléments de frappe et de résistance, résistance aux effets de statut …
Chaque type d'ennemi a des faiblesses ou résistances à certains types. Ils taperont également dans tel ou tel élément ou infligeront différents effets de statut, bien gênants.
Même si prendre le meilleur équipement disponible peut s'avérer payant pour un passage en force, équiper un item adapté à la situation fera passer la pilule bien plus simplement. Jongler avec les stats peut s'avérer pénible dans d'autres jeux, mais ici, l'intérêt est tel que ça rend la chose bien plus fun.

C’est ce qu’aurait pu avoir comme seul nom ce jeu, au lieu de Rustler mais bon, on peut facilement imaginer qu’avec la possessivité dont fait preuve Take-Two vis-à-vis des noms, il valait mieux éviter.
Rustler, donc, nous plonge dans un GTA-like médiéval aux références, tout, sauf historiques. Un hommage aux anciens GTA grâce à sa vue du dessus où les voitures sont remplacées par des chevaux et les armes à feu par des déjections à lancer, arbalètes, épées, fourches et autres armes d'antan.

Guy, notre protagoniste a soif de richesse et de noblesse, mais pour lui, un simple paysan, la vie de gueux n'a rien de facile. Il va donc chercher à participer à un tournoi de chevaliers permettant d'obtenir terres, gloire et fortune. Mais tout ne se passera pas comme prévu, évidemment.
Une histoire rocambolesque, à l'humour gras et aux stéréotypes omniprésents. De nombreux clins d'œil et références sont faits : memes, hashtags, citations de films, … peu sont épargnés dans cette comédie d'inspiration montypythonesque.

https://steamproxy.com/sharedfiles/filedetails/?id=2719081161

La partie pourra se montrer assez frustrante par moment. Un personnage assez fragile au début et qui meurt en quelques coups. Des gardes rapides et tenaces qui feront tout pour vous arrêter. Quand un garde a cheval ultra rapide (avec des lumières rouges et bleues clignotantes) vous poursuit dans votre calèche bien lente et qu'il la détruit en quatre ou cinq petits coups d'épée, vous faisant alors perdre votre mission, il ne vous reste plus que vos yeux pour pleurer.
Et puis, les contrôles de notre personnage sont assez rigides. On se retrouve vite coincé par un obstacle ou à terre après que le cheval nous ait désarçonné. La portée des armes et le système de blocage peuvent parfois vous mettre dans des situations délicates. Les premières missions sont assez compliquées et il faudra parfois recommencer plusieurs fois avant de les passer. La difficulté est au rendez-vous, bien que j'ai fait l'aventure en "normal", je suis mort un bon paquet de fois, alors je n'ose imaginer en "difficile".

Heureusement on s'y fait vite. On peut améliorer les compétences de Guy lui offrant alors certains bonus et améliorant ses capacités, le rendant plus puissant, plus rapide, plus endurant, …
On apprend vite où sont les avis de recherche qui, en les arrachant, permettent de réduire le niveau d'alerte des gardes d'un cran ou encore comment vite se rendre au Pimp My Horse afin de stopper toute alerte.
On se fait assez vite au contrôle également, à mieux prendre les virages, mieux éviter les nombreux PNJ qui se baladent, et surtout, on se fait assez vite la main sur les différentes armes dont la maîtrise permettra de nombreux massacres.

https://steamproxy.com/sharedfiles/filedetails/?id=2722762017

Un monde animé s'offre à vous, des PNJ un peu partout animant les routes, parlant en yaourt et vaquant à leurs occupations. La carte n'est ni trop petite, ni trop grande et correspond plutôt bien à l'envergure de l'aventure.
Des bardes peuvent être engagés afin de vous suivre et vous jouer différentes musiques, remplaçant alors la radio, élément indispensable des GTA. Il faut noter que les musiques sont de très bonne facture pour certaines, mêlant electro et instruments anciens ou encore du beatbox médiéval. Vous trouverez certainement de quoi ravir vos oreilles.

https://www.youtube.com/watch?v=TKhgUdlBRiI

Oui, Rustler est loin d'être parfait, des défauts et même quelques bugs (non bloquants) mais il n'en reste pas moins sympathique. Environ une dizaine d'heures sont nécessaires à la complétion de l'histoire et des quêtes secondaires. Une aventure courte mais plaisante permettant de rire. On ne fait plus assez de GTA-like encore moins prenant place au Moyen-âge, mais on peut dire que c'est réussi pour celui-ci.

Ce qui à la base ne devait être qu'un DLC fut finalement transformé en jeu entier pour notre plus grand bonheur. Suite du premier Subnautica (dont vous pouvez retrouver mon évaluation ici) et retour sur 4546B, la planète océanique où la vie prospère de nouveau. Dans un cadre bien plus glacial cette fois-ci, et dans la peau de Robin, dont la sœur Sam est morte dans des circonstances peu claires alors qu'elle faisait partie d'une équipe scientifique envoyée étudier sur place. À vous de trouver les réponses et de découvrir les mystères entourant les Architectes, la mystérieuse race alien hyper avancée à l'origine de la technologie présente sur la planète.

https://steamproxy.com/sharedfiles/filedetails/?id=2716961958

Nouvel environnement, nouvelle histoire, nouvelle faune (et donc nouveaux monstres à vous mettre les pétoches) mais un jeu très ressemblant au premier. Les mécaniques de survie restent les mêmes, auxquelles il faut tout de même ajouter le risque d'hypothermie quand on se balade à la surface. Car oui, il y a beaucoup plus de terrains à parcourir à pied, d'immenses couloirs gelés, peut-être même trop car c'est un vrai labyrinthe, en plus d'être moins anxiogène que l'aventure sous-marine et donc moins intéressant (tout de même moins stressant). Ça n'en reste pas moins un bel essai et permet l'introduction d'un véhicule terrestre, et de grosses bestioles agressives évidemment.

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Qui dit plus de surface, dit également moins de profondeur, il faut bien équilibrer. On troque donc notre gros sous-marin contre un aquatracteur, petit appareil mobile qu'il est possible d'agrandir en ajoutant des modules utiles aux expéditions. Environ 1000 mètres de profondeur dans la dernière grotte, ça reste raisonnable, même si on est encore assez loin des 1800 du premier.
Les mêmes possibilités de craft et de construction de base sont disponibles afin de s'amuser et faire progresser notre personnage, lui permettant de repousser toujours plus loin ses possibilités d'exploration.

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On reprend donc la recette du succès du premier titre et on remet le tout pour le 2e en ajoutant une petite surcouche de nouveautés et une nouvelle histoire. Voilà comment est fait Subnautica. Et pourtant, c’est loin d’être un reproche, ça n’empêche pas d’adorer cette suite offrant elle aussi son lot d’exploration et de Jump Scares. Aventure tout de même plus courte (à moins que l’expérience ait aidé), et plus guidée, malgré une difficulté peut-être un poil plus élevée.

Exo One peut attirer grâce à son gameplay original reprenant un peu le principe d’un Tiny Wings, mais en 3D, avec un vaisseau spatial, et en bien plus conséquent. Pour ceux qui ne connaissent pas le but, il s’agit de progresser dans un environnement où se succèdent des bosses. Il faut donc prendre de la vitesse sur les descentes afin d’être propulsé sur les montées. Notre vaisseau spatial peut ainsi prendre la forme d’une boule pour accélérer au sol, puis d’un frisbee pour profiter de l’aérodynamisme dans les airs. Forme à gérer soi même, tremplins à prendre correctement, la prise en main peut être troublante au départ, mais jouissive une fois maîtrisée. Surtout que divers éléments sont présents afin d’aider à la progression : nuages, courants d’airs ascendants, propulseurs, …
Ça peut s’annoncer malgré tout un peu répétitif à la longue. Mais le voyage sait tout de même se renouveler grâce aux différents paysages des planètes à parcourir. Ainsi, si la première planète, désertique, permet de se faire la main sur un terrain où se succèdent dunes et bosses, les autres planètes pourront apporter plus de challenge grâce à des obstacles ou même l’absence de sol.

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Ce jeu m’a immédiatement attiré grâce à la beauté des paysages. Il promettait d’en mettre plein la vue et c’est réussi. Différentes planètes à parcourir sont disponibles et qui dit différentes planètes, dit évidemment paysages variés. Allant de la planète océanique, à la désertique, en passant par des forêts et autres. On a de quoi spammer la touche de capture d’écran. Mais si ce n’était que ça … Pluies de météorites, des effets de gouttes assez réalistes pour aller de paire avec les pluies torrentielles, un passage du mur du son plus vrai que nature, et tant d’autres choses.

https://steamproxy.com/sharedfiles/filedetails/?id=2660447843

Un peu court, il est finissable en 3h environ mais les moins débrouillards pourront y inverstir 5h de leur précieux temps avant d’en voir la fin. La rejouabilité est plutôt bonne pour profiter encore du voyage, trouver d’autres chemins et tenter d’obtenir les succès. Une histoire est présente mais est assez cryptique, présentée sous forme de flashback et de transmissions radio. On ne retiendra pas tellement ce jeu pour son récit, mais bien pour son gameplay et sa dizaine de planètes aux jolis paysages.
Un jeu contemplatif où les sensations et la vitesse sont pourtant belles et bien présentes et plaisantes que je ne peux que conseiller. Un jeu assez unique qui saura charmer les amateurs de beaux paysages et de gameplay original.
Foncez profiter de la balade !

Bob est un petit chien tout mignon qui glapit et aboie gaiement, tant qu’il est content. Au cours des différents niveaux que composent ce jeu, votre but sera de le garder joyeux suffisamment longtemps afin de passer au suivant.
Bob va donc courir, encore et encore, tant que vous n’arriverez pas à maintenir sa jauge assez haute. À vous d’éviter les obstacles qui feront baisser la jauge ou de ramasser des étoiles (ou autres selon les mondes) afin de la remonter.

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Courez dans les montagnes, dans un monde tout géométrique, ou traversez la ville, différentes zones s’ouvrent à vous et les obstacles se multiplieront. Certains vous fonceront dessus, d’autres s’écrouleront sous votre poids, à vous de les franchir afin de progresser.
Quatre mondes différents, chacuns composés de 23 niveaux, ça peut offrir un bon nombre d’heures de jeu. Surtout qu’à cela s'ajoute 50 niveaux dans un mode différent qui correspond plus à course d’obstacle façon concours canin.

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Une physique un peu spéciale qui peut s’avérer assez frustrante quand notre cher ami poilu ne veut pas sauter. Mais on lui pardonne vite, tellement il est mignon. Si ses pattes ne sont pas bien au sol, pas de saut, et PAF ! Un obstacle !
Mais c’est là également le signe d’une hitbox bien maitrisée. Quand tout s’écroule autour de Bob, ça peut vite devenir la panique, il peut très vite se prendre un rocher, et peut-être devoir tout recommencer, très frustrant quand il ne manque que quelques secondes au compteur. Il faut anticiper, et surtout, ne pas se précipiter. La difficulté est grandissante, de nouvelles mécaniques viennent se greffer au fur et à mesure, selon les mondes et leur identité.
Il est même possible d’améliorer les caractéristiques de Bob, en dépensant les pièces durement gagner grâce à nos performances, ou en lui offrant de beaux couvre-chefs qui, en plus de lui donner la classe, amélioreront encore ses compétences.

https://steamproxy.com/sharedfiles/filedetails/?id=2587454228

Un jeu à niveau assez classique, mais tout aussi original de par sa physique plutôt bien gérée et son petit animal tout à fait attachant. Des musiques qui tournent en boucle, mais pas gênantes pour autant et un compagnon dont on peut régler le débit d'aboiement. Une DA assez sobre, très épurée, mais qui n’en reste pas moins assez jolie. Et surtout, un prix plus qu’abordable.
Voilà tout ce que compose cette petite création qui nous provient de Suisse.

Dahna et Rena sont deux planètes jumelles, côté à côté, mais il y a 300 ans les réniens ont envahi Dahna, réduisant son peuple en esclavage afin d’exploiter l’énergie astrale. Vous, le mystérieux Masque de Fer, ainsi que vos compagnons devrez tout faire pour libérer les cinq royaumes dahnien et résoudre tous les secrets entourant le Tournoi de la Couronne.

La saga des Tales of nous a toujours habitué a des histoires bien ficelées et prenantes. Celle-ci n’échappe pas à la règle avec son univers Sci-fi de qualité, assez inédit pour la saga. Des personnages toujours aussi attachants, ayant chacun une histoire à raconter, des personnalités bien différentes et qui, ensemble, forment une bonne équipe mêlant amitié, cuisine à outrance, et humour léger.
Une histoire riche en émotion, complète qui vous tiendra en haleine tout du long. Quelques rebondissements bien placés et surprises bien surprenantes (oui oui) seront également de la partie, avec toujours des cinématiques de qualité pour nous en mettre plein les mirettes.
Bon par contre, comme toujours dans les J-RPG, il faut aimer lire et supporter les dialogues à rallonges. Les habitués de la saga connaissent tous les saynètes, de courts dialogues facultatifs, mais utiles à la compréhension de certains points de l’histoire, ou amenant des situations plutôt comiques. Toujours des dialogues fixes jusqu’à maintenant, elles se présentent désormais sous un format BD animées, rendant le tout quand même bien plus sympa.

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Encore plus d’action, des combats plus rythmés, plus fluides, plus dynamiques ou les combos s'enchaînent à toute vitesse, dans des effets lumineux d’attaques un peu exagérés, pouvant malheureusement gêner la lecture des combats et l’anticipation des attaques adverses. Voilà de quoi résumer le système de combat. Facile à prendre en main, mais plus compliqué à maîtriser. On se fait la main petit à petit, comprenant comment enchaîner les attaques, comment ne pas réinitialiser le compteur de combos, pour ne pas laisser la moindre chance à nos pauvres ennemis.
Une difficulté plutôt bien gérée, pas besoin d’enchainer les combats encore et encore en restant bloqué à un endroit. Faites la plupart des combats sur votre route ainsi que les quêtes annexes au fur et à mesure de votre progression et ça sera tout bon. Pour une fois, les objets ne restent pas longtemps dans l’inventaire. Il faut régulièrement se soigner, malgré la présence de personnages Heal, les soutenir sera quasiment indispensable. Pensez à améliorer votre équipement en craftant de nouvelles armes, faites quelques combats pour rassembler les ressources nécessaires, dépensez régulièrement vos points de compétences, et tout devrait bien se passer.
Cependant, respectez vous, et éviter d’engraisser l’éditeur aux pratiques plutôt honteuses en achetant les DLC rapportent des niveaux directement, cassant alors l’intérêt de la progression. De toute façon, si vos personnages sont trop haut niveaux, ils ne gagneront presque rien en expérience et ne progresserons pas beaucoup plus, donc le jeu finira par vous rattraper.
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Une direction artistique remise au goût du jour, mêlant habilement cell-shading et graphismes aquarelle. On croirait que certains décors sont dessinés à la main. Il faut s’y faire au début, du fait de l’aridité du premier royaume qui peut s’avérer assez moche et flou. Mais sur les royaumes suivants, plus ouverts, plus colorés, la DA révèle tout son potentiel et offre des paysages assez fantastiques. Un vrai plaisir de s’y balader, accompagné de musiques qui, bien que non mémorables, n’en restent pas moins qualitatives.

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Ce titre se veut comme un reboot de la saga, plus mature, plus sombre, avec un nouveau style de graphismes et un gameplay plus fluide. On reprend les bonnes bases, et on améliore le tout pour en faire un jeu de qualité. Malgré une durée de vie plus que raisonnable (50h pour l’histoire principale, 20-30h supplémentaires pour les quêtes annexes manquantes et obtenir le 100%), on regrette presque qu’il se termine aussi vite. On voudrait en voir plus, en parcourir plus, en profiter plus. Un must have pour tout amateur de la saga, ou même de J-RPG orienté action en général.