En cette soirée d'été, Franck se trouvait chez lui, confortablement installé dans son canapé, télécommande à la main. Il passait de chaîne en chaîne, en quête de quelque chose d'intéressant à regarder. C'était un véritable marathon de zapping. Tout à coup, il tomba sur un documentaire fascinant sur les histoires de miséricorde pendant la Seconde Guerre mondiale. Intrigué, il décida de laisser la télé allumée.

Le documentaire parlait d'une femme qui avait sauvé huit enfants juifs en les cachant dans sa maison, où elle fabriquait des objets en porcelaine. Chaque jour, elle leur enseignait l'importance de rester silencieux et de toujours obéir à ses instructions pour éviter d'attirer l'attention des soldats.

À la fin du documentaire, une annonce apparut sur l'écran, annonçant que cette histoire inspirante ferait bientôt l'objet d'un film, dont le titre serait "Les Enfants de la Porcelaine". Franck fut touché par cette histoire et se promit de voir le film dès sa sortie.

Soudain, un bruit assourdissant éclata dans la rue. Franck sursauta et se précipita à la fenêtre. À sa grande horreur, il vit une fusillade éclater juste en bas de son immeuble. Les balles fusaient, et les gens criaient, cherchant désespérément un abri. Un frisson glacé parcourut son dos, comme si un aiguillon lui transperçait la peau.

Il attrapa son téléphone pour appeler la police. Tandis qu'il attendait, il repensa aux valeurs de la République, à la paix et à la solidarité qu'elle prônait. Comment pouvait-on en arriver là, dans une société qui devait défendre ces idéaux ?

Les sirènes de police résonnèrent bientôt dans les rues, et l'ordre fut finalement rétabli. Franck se laissa tomber dans son canapé, secoué mais sain et sauf. Il se promit de ne jamais oublier cette soirée, où les leçons du passé et la réalité présente s'étaient entrelacées de manière si brutale.