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Ce petit jeu sans prétention est une pépite <3

Les combats sont fluides, on retrouve la même sensation de rythme et de légèreté que dans Sekiro. Les dialogues et l'histoire sont si bien écrits qu'ils vous décrochent des sourires. Tout y est satisfaisant et on prend son pied à chaque seconde de jeu.

Merci aux développeurs de nous proposer une expérience si rafraîchissante !

Une petite pépite, mélange de Hadès et Hollow Knight. Pas mal non ? C'est Français !

Quelle douceur, quelle poésie, quelle musique <3

Après 77h de livraisons, constructions et de retournement de cerveau, je sors enfin de ce jeu magnifique qu'est Death Stranding.

Graphismes : Le jeu est tout bonnement une claque visuelle. Son univers grisâtre rend extraordinairement bien. Les animations sont aux petits oignons et on peut même voir jusqu'aux pores du visage de Norman Reedus. Les animations de visage sont parfois un peu rigides, mais, bon sang, on prend claque sur claque, et encore plus lors des dialogues des derniers chapitres !

Audio : Quel bijou de sound design. Chaque petite interaction d'interface est un véritable plaisir auditif. Les musiques sont incroyablement bien choisies à chaque moment où elles sont lancées. Et cerise sur le gâteau, chaque artiste et chaque label est mentionné lorsque le titre est lancé. On se retrouve parfois à rester dans sa chambre privée, à écouter les musiques du lecteur tout en allant faire autre chose.

Jouabilité : C'est sur ce seul point que je mettrais un (tout petit) bémol. Tous les déplacements à pied sont incroyablement fluides, on arrive toujours à faire ce que l'on veut, aller où l'on veut, à l'aide d'échelles et de cordes. Cependant, il arrive que sur des montagnes un peu escarpées, Sam décide de glisser et de ne pas réussir à s'arrêter, ou d'avancer dans une autre direction que celle souhaitée, au lieu de tourner sur lui-même. Cela arrive peu souvent, mais ce genre de situations peut vous mener à une série de chutes incontrôlables où vous devrez serrer les fesses en attendant que ça s'arrête. Parlons des véhicules. Sur la route ou sur terrain plat, c'est un véritable bonheur. Quel plaisir de tracer sa route à toute vitesse sur sa moto <3 Mais dès lors que le relief n'est plus plat ou comporte des tout petits cailloux, vous risquez de ressentir une certaine frustration. La moto se bloque sur des éléments qui semblent aléatoires, passe parfois dur des rochers mais se bloque dans un nid de poule. Le camion de livraison est bien plus agréable à conduire sur ce point-là, mais moins rapide, évidemment.

L'histoire : Mais que de retournements de situations, de claques, de mystères et d'histoires entremêlées ! On est sur de la haute voltige en permanence. Notre petit Sam que l'on incarne a autant idée de ce qu'il lui arrive que nous le sommes en tant que joueur, et nous n'apprenons les choses qu'en même temps que lui. Plus on avance dans le jeu, plus on se pose de questions sur l'univers du jeu, les tenants et aboutissants de l'histoire principale, les origines du Death Stranding. Promis, Hideo Kojima n'a pas fait comme les scénaristes de Game of Thrones, et vous serez amplement rassasié d'explications sur vos dernières heures de jeu.

En bref, Death Stranding semble simpliste avec comme seul but au premier abord de livrer des colis à travers un monde post-apocalyptique, mais on se retrouve pris dans son univers, accompagné des autres joueurs que l'on ne croise jamais et dont les structures nous aident en permanence. Le jeu d'acteur vocal est incroyable, le motion capture rend le tout extrêmement réaliste et l'histoire est extrêmement prenante. Ce jeu méritait la hype qui l'entourait, lui est son créateur, et il mérite d'être ajouté à bon nombre de bibliothèques. Ne vous attendez pas à un jeu d'action explosif, mais plutôt à un magnifique voyage dans un monde où vous serez bien souvent seul, entouré d'âmes errantes, de terroristes et de paysages post-apocalyptiques.