Recent reviews by PaulMathemattick

Je crois que tout a déjà été dit. La boucle de gameplay de ce jeu est incroyablement addictive.

Hautement addictif. On fabrique des formes avec des tapis roulants, puis on fait une autre forme avec plus de tapis roulants, puis quelques autres formes avec encore deux ou trois tapis roulants, non, mais je m'arrête quand je veux, hein, je fais juste encore un millier de formes avec des tapis roulants.

Simple, addictif, pas cher, j'aime !

Ce jeu s'est présenté à moi dans un Humble Choice. Je n'en avais jamais entendu parler et quand j'ai voulu jouer à un petit jeu de gestion, je me suis dit "tiens, pourquoi pas".

Au premier abord, j'ai pensé à X4 : Terran Conflict, un jeu que j'avais parcouru lors de sa sortie il y a bien longtemps maintenant et que je n'avais jamais réussi à maîtriser malgré mes nombreuses lectures de guides et de conseils ici et là. Mais une version ultra simplifiée de X4, ce qui m'allait plutôt bien. J'achète des ressources ici, je les revends là-bas, je fais une ou deux missions, essentiellement de transports de produits, puis petit à petit j'accumule de l'argent qui me permet d'acheter des lieux de production de ressources. On commence à créer de petites chaînes de production, on fait des liens entre nos îles, on produit de plus en plus, on devient de plus en plus riche. Rien de bien transcendant, mais pendant quelques heures, le temps de découvrir toutes les mécaniques, ça fonctionne.

Puis j'ai voulu finir le jeu. C'est le but, normalement, de finir un jeu. Mais sur celui-là, je pense que les auteurs n'ont pas imaginé que des gens le feraient. Ils se sont sûrement dit : "Oh, les joueurs et joueuses s'amuseront quatre ou cinq heures dessus, puis ils passeront à autre chose". Car au bout de ces quelques heures, le jeu ne devient qu'une répétition d'actions jusqu'à devenir absurde. Une des quêtes, qui marque le virage de l'amusement à l'ennui, nous demande de faire des productions avancées et de les livrer aux quatre coins de la carte. Ce qui prend un temps fou. Puis on se rend compte qu'il faut tout livrer en même temps. Ce qui nous oblige à tout recommencer, et à gérer une flottille. Toute la fin est de cet acabit. Et on s'ennuie.

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Les jeux vidéo narratifs m'ont toujours semblé étranges. Ils sont vendus comme des jeux vidéo, mais leur gameplay, basé sur une série de choix qui auront finalement peu de conséquences sur la suite, est si faible qu'ils me semblent plutôt être des livres interactifs. Ils sont aux jeux vidéo ce que Les livres dont vous êtes le héros est au jeu de rôle. C'est à la fois appréciable d'avoir un semblant (et je dis bien un semblant) de contrôle sur l'histoire, et à la fois assez frustrant de se rendre compte qu'il n'y a finalement aucun gameplay, si ce n'est une série de choix hasardeux.


Mais lorsque l'histoire est bien écrite, je me laisse prendre comme dans un bon roman. Avec ce troisième opus d'Emily is away (je n'ai d'ailleurs pas joué aux deux premiers), nous sommes dans ce cas de figure. L'auteur nous plonge dans la vie amoureuse d'un·e ado américain·e à travers le chat de "Facenook", un Facebook pixellisé sans les droits d'utiliser le nom. Et nous voilà en train de parler à nos amis, d'écouter de vieilles chansons sur des playlists d'un faux Youtube, et de revivre avec toute la nostalgie et le romantisme que cela suppose, notre vie adolescente. Car ce jeu s'adresse, avant tout aux personnes qui ont vécu ces moments et qui retrouvent des histoires, des chansons, des situations vécues. Cela procure un bref moment de plaisir, environ 5 heures où je me suis laissé aller à être de nouveau un lycéen, avec l'entrainement des années en plus.


Tout cela pour finir par comprendre que ce n'était qu'une illusion, et qu'aucun choix n'était vraiment déterminant. Que tout était écrit à l'avance. Une vision du monde fataliste.


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OlliOlli en mieux.

Yes

Un bon twin stick shooter rogue-lite, très classique mais bien réalisé. Si vous accrochez à la DA, c'est du tout bon !

Encore un rogue lite ? Bin oui, mais tant qu'ils sont bons, pourquoi s'en priver ?

Shadowrun à cette force de nous immerger dans un univers qui parle à la fois au cyberpunk et à la fantasy. Et dans ce Shadowrun Returns, nous y sommes, dans cet univers si particulier. Plus polar que SF, ce jeu nous donne à voir un très bon exemple de ce que peu apporter ce monde si particulier.
Tout donne envie de continuer à lire l'histoire qui se déroule, que nous faisons progresser. C'est avec un grand plaisir que le joueur rencontrera de nombreux personnages travaillés, parfois même drôles. Tout ? Tout sauf le gameplay ! Extrêmement vieillot, un tour par tour tactique qui n'a que très peu d'intérêt, et qui hélas devient omniprésent dans les derniers moments du jeu.
Pourtant, on se force à continuer, pour voir la suite et la fin de cette histoire.
Ce jeu accuse ses années et son peu d'inspiration dans le gameplay, et c'est réellement dommage. Avec un peu d'audace et de créativité nous aurions eu le droit à un vrai bon moment !