I have a toaster PC





Just m^TLR

Elektr0n# abrakadabro : comment ca se fait que j'ai 2fps papa ?

Lantak FLT S18 : parce que vois-tu, la fille elle a mal


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A l'occasion des élections municipales, les Français ont infligé une sanction très forte et très ferme au président de la République pour la politique désastreuse qu'il conduit pour notre pays depuis deux ans.

La victoire des candidats UMP est sans appel : à la veille des élections municipales, nous détenions 45% des communes de plus de 9000 habitants. Aujourd'hui, nous en dirigeons plus de 62% ! 166 villes ont basculé de la gauche vers la droite. Ce résultat historique est le fruit de notre mobilisation sur le terrain et du travail de reconstruction que j'ai entrepris avec toute l'équipe dirigeante à la tête de l'UMP. Au moment du vote, les Français ont bien vu que la seule alternative crédible à la gauche c'est l'UMP et c'est pour cela qu'ils ont choisi de faire confiance à nos candidats.

Malheureusement, François Hollande n'a que partiellement entendu le cri d'exaspération des Français. Certes, il a limogé Jean-Marc Ayrault. Certes, il a procédé à un jeu de chaises musicales au sein du Gouvernement. Mais tout cela ne suffira pas à régler les problèmes de la France car ceux qui ont échoué hier sont reconduits aujourd'hui à d'autres postes pour poursuivre la même politique qui ne donne aucun résultat.

Michel Sapin a échoué à inverser la courbe du chômage, il est désormais chargé d'inverser celle des déficits publics et de la dette. Arnaud Montebourg n'a pas pu redresser l'appareil productif de notre pays, il est désormais en charge de l'ensemble de la politique économique. Enfin, dans le domaine régalien, Christiane Taubira, après deux années calamiteuses en matière de politique pénale est maintenue à la Justice et Manuel Valls, crédité d'un bilan désastreux en matière de sécurité, est désormais chef du Gouvernement, à la tête d'une coalition hétéroclite qui se dissout progressivement…

Alors, je veux redire mon inquiétude car, là où nous attendions un changement profond de politique, il n'y a ni changement de cap, ni décision courageuse susceptible d'inverser le processus de décrochage dans lequel le président de la République entraîne notre pays.

J'appelle une fois encore François Hollande à une rupture totale avec la politique qu'il conduit depuis deux ans. Je l'appelle à renoncer aux hausses de dépenses publiques qui ruinent l'Etat, à mettre un terme à l'explosion des impôts qui appauvrissent les Français et font exploser le chômage, à ajourner la réforme des rythmes scolaires qui a désorganisé l'école, à remiser l'impensable réforme Taubira qui vise à réduire les sanctions et libérer les délinquants avant la fin de leur peine… La France s'en sortira en renouant avec la liberté économique, l'autorité de l'Etat et l'égalité des chances sur tous les territoires. C'est pour ce projet, au service des Français, que nous allons nous battre.

La route est encore longue vers l'alternance, mais nous avons fait hier un immense pas en avant. La prochaine étape est celle des élections européennes qui auront lieu dans moins de deux mois. Ces élections seront une nouvelle occasion de sanctionner François Hollande qui, depuis deux ans, a affaibli la voix et la place de la France en Europe.



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