67
Products
reviewed
3787
Products
in account

Recent reviews by Hyeron

< 1  2  3  4  5  6  7 >
Showing 1-10 of 67 entries
4 people found this review helpful
35.7 hrs on record
Menace from the Deep n'est pas le meilleur deckbuilder de la décennie, loin s'en faut, mais ce qu'il a décidé de faire, il le fait bien. Tout au plus peut-on lui reprocher de s'incruster un peu trop longtemps pour un grind final qui n'apporte finalement pas grand-chose, et un nombre limité de classes jouables qui rend la redondance inévitable assez rapidement.

Mis à part cela, le jeu est fun, même s'il manque un peu d'animations. Il est intéressant le temps de maîtriser les 3 classes, après quoi... bah après quoi pas grand-chose, parce que vous venez de péter le jeu, félicitations. Typiquement, après 15-20h, le temps de s'acclimater, de laisser le jeu tourner en arrière-plan pendant qu'on fait la vaisselle etc., on réalise que tout est incroyablement trivial ; en ce compris le boss final, qui demandera 2 ou 3 runs avant d'en venir à bout (sauf sur base d'une relique légendaire spécifique, on y vient).

Et quand je dis trivial, je voudrais, hélas, pouvoir exagérer, mais non. J'en suis au stade où je finis mes runs en cliquant sur "Abandon Run" quand j'en ai marre, typiquement au milieu du Cycle 4 (le truc habituel : on reprend à zéro et la difficulté augmente de ~50%), en sachant que j'ai encore LARGEMENT de la marge.

En même temps, je me dis que le jeu n'est pas prévu pour faire de l'endless (la chose a d'ailleurs été ajoutée post-release), mais tout de même. Il manque là un équilibrage assez violent, parce que voyez-vous... Péter le jeu se fait en 3 steps, tous plus faciles les uns que les autres :

1. Commencez avec un deck custom contenant 5-6 blocks (ou concentrez-vous sur lesdits blocks lors des premiers gains de cartes si vous ne jouez pas custom)
2. Concentrez-vous sur le set de reliques de l'Éléphant Miniature
3. Pétez le jeu

Non vraiment. Pour la version plus longue : Ne vous préoccupez même pas des alliés et summons. Maintenez-vous en vie, profitez des premiers combats pour leveller vos cartes défensives (et après quelques runs même ça vous n'en aurez plus rien à péter). Passez au motel chaque fois que faire se peut, upgradez tout et n'importe quoi. Ne prenez pas la peine de jouer effets, c'est inutile. Chopez de la Thompson et de l'Arsenal. Les reliques s'amassent d'elles-mêmes pendant que vous roulez sur les élites et les boss, que vous rejetez tant et plus de cartes, et le jeu vous balance tellement de trucs à la figure que vous ne saurez pas quoi en faire parce que euh... en fait c'est tellement pété que vous n'utiliserez même pas de consommables. Ce qui est d'ailleurs très bien étant donné que ça vous permet de les revendre chez le Weirdo pour acheter toutes ses reliques ou presque. Une fois l'Éléphant achevé vous viserez plus ou moins mollement la Mâchoire de Vampire et vous voilà avec un build :
* Qui gagne plus de block que ce que les ennemis peuvent éliminer même au cycle 4
* Avec du vampirisme pour le premier tour qui est généralement le seul où vous prenez du dégât
* Qui n'a besoin de rien, qui a tellement upgradé ses cartes qu'au final, avec tous les bonus qu'offrent le stuff et les reliques, il peut supprimer les cartes qu'il est obligé de prendre et qui ne servent à rien
* Qui assène du 200-300 dmg/tour les mains dans les poches en fumant sa clope
* Qui finit par ne même plus devoir gérer sa sanité parce que les reliques le font pour lui, ce qui lui donne encore la possibilité de virer les cartes chiantes chez le Weirdo pour un coût de 0 étant donné que la sanité perdue revient après les combats.

..... Ouais, c'est fun. En gros, en UN run, il est possible de débloquer tous les succès relatifs aux reliques légendaires (pour peu que votre monolithe soit assez levellé pour les avoir toutes débloquées, et que vous ne soyez pas un boulet qui joue sans le fuel pour gagner du temps, parce que ça élimine le Passeport d'office, et que de toute façon... Bah ouais, y a une relique légendaire qui gère le fuel aussi).

Bref. Tout ça pour dire que ouais, le jeu est franchement sympa, vous prenez peut-être juste pas la tête à tenter de finir la campagne à 100%, parce que vous l'aurez finie, rincée, poncée bien, BIEN AVANT d'en approcher (en particulier au niveau des enquêtes sur les persos et du niveau du monolithe).

(Soit dit en passant, n'hésitez pas à vous faire violence pour les succès de mort par panne d'essence et perte de sanité... Ils sont pratiquement impossibles à obtenir naturellement)
Posted 19 February. Last edited 19 February.
Was this review helpful? Yes No Funny Award
2 people found this review helpful
1 person found this review funny
21.2 hrs on record (6.0 hrs at review time)
Henry's come to see us!
(placeholder meme while waiting to be kind of done with the game in a few months. Get it, it's more of the same, more or less, and let bigots rage)
Posted 4 February.
Was this review helpful? Yes No Funny Award
17 people found this review helpful
3 people found this review funny
3
70.0 hrs on record (46.2 hrs at review time)
R comme Rhâ merde, un astéroïde sur la gueule ça fait mal

Après presque 60h (dont une douzaine sur Legion Go sans internet donc temps de jeu non encore synchronisé) je commence à entrevoir le bout du chemin. Je suis passé d'un bout de caillou brunâtre, moche et hostile à un bout de caillou verdoyant, coloré et hostile.

J'ai construit maintes bases de fortune, coffres douteux, panneaux solaires insuffisants. J'ai galéré pour juste respirer, failli mourir une demi-douzaine de fois d'un blackout dû au manque de nourriture, d'eau ou d'oxygène, mais vu du haut de ma petite base au bord d'un lac poissonneux, je sais déjà que j'ai réussi. Mes drones travaillent pour moi et m'évitent des allers-retours incessants, mes réacteurs à fusion me fournissent assez d'énergie pour tripler mes opérations sans broncher, mon générateur de portails m'ouvre la porte à des ressources quasi illimitées, je sais pourquoi je suis là, pourquoi partir demandera encore des efforts, j'ai croisé mes premières grenouilles là où ne régnaient que le sable et la brume, bref... je suis bien. Je sais que je ne risque plus rien si ce n'est la mort suite à une mauvaise préparation... mais je sais aussi précisément quoi prendre dans mon sac à dos quand je pars en exploration - exploration par ailleurs devenue assez limitée depuis que j'ai arpenté chaque recoin de la map, activé les réacteurs de toutes les épaves, visité chaque recoin de ce petit monde et découvert tous leurs secrets.

Je ne m'attendais pas à grand-chose. Dix, vingt heures peut-être et passer à la suite.

Et je me surprends à rêver d'une mise à jour qui ne générerait pas seulement des épaves de manière procédurale mais une nouvelle planète. Tout reprendre à zéro. Mais je sais que le jeu perdrait de son charme. On est bien sur Planet Crafter parce que le monde est fait main, bourré de petits détails ou de grosses structures naturelles qui émerveillent et impressionnent lorsqu'elles se réveillent pour la première fois, qu'on repasse dans le coin après quelques heures et que tout a changé. Des mondes aléatoires ne pourraient permettre ces petits moments de bonheur qui parsèment l'aventure.

Et ce sont justement ces petits moments de bonheur qui font le jeu et qui poussent à continuer. Même après avoir tout revisité, placé des balises aux endroits notables (pas que le monde soit assez grand pour s'y perdre après une douzaine d'heures, mais par commodité), c'est à chaque session la même rengaine.

Je lance le jeu en soupirant un peu parce que boudiou c'est long et la progression est lente. Il y a tellement de trucs que je peux encore améliorer, changer, dont j'attends le déblocage que j'ai l'impression que ça ne finira jamais.

Puis je charge ma partie, je profite du paysage et je me mets au boulot. Ici une nouvelle épave, je croise une grenouille bleu électrique que j'avais jamais vue. J'explore consciencieusement, je trouve une pousse d'arbre orange que je ne connaissais pas. Je finis mon trip, je retourne au portail, je tombe sur une seconde épave et je repars crafter une cellule à fusion pour ouvrir ses portes. J'ai une clé d'accès en trop, la dernière qui manquait pour ouvrir enfin un biome qui me conte une autre partie du lore et de l'histoire. Une amélioration pour un de mes extracteurs se débloque. Il me manque du quartz, heureusement mes drones sont en chemin. Je réalise que j'ai trouvé assez d'argent pour envoyer une fusée commerciale qui me ramènera dans une dizaine de minutes une nouvelle combinaison qu'il me tarde d'essayer et les plans pour changer toute ma base et la rendre plus spacieuse. Ça me fait penser que je dois encore installer un améliorateur pour que les échanges commerciaux (limités mais fun) soient plus rapides.

...

Merde, il est une heure du mat' et ça fait quatre heures que je suis en train de jouer, et je bosse demain. Enfin, tout à l'heure.

Une pluie d'astéroïdes s'annonce. Bizarre, jamais vu le ciel prendre cette couleur, ni entendu ce bruit de chute.

Bordel c'est quoi cet astéroïde énorme et unique ? Quelles ressources il va m'apporter ?

Ce sera pour demain... Enfin, ce soir... Je lancerai le jeu en soupirant. Mais je sais comment ça finira.
Posted 12 June, 2024. Last edited 12 June, 2024.
Was this review helpful? Yes No Funny Award
3 people found this review helpful
52.4 hrs on record (31.1 hrs at review time)
Que dire, que dire ?
D'abord, que ceux qui s'attendent à un remaster des versions "améliorée" de FFV calment leurs attentes, il s'agit ici d'un remaster de l'original sur SNES. Pas de jobs ou de donjons supplémentaires, donc.
Ensuite, que Squenix étant Squenix, il y a encore des bugs gênants (typiquement, à l'heure où je tape ces lignes, il est impossible d'obtenir l'entrée du bestiaire pour Gogo à moins de le vaincre au lieu de gérer la rencontre comme prévu, sans compter des softlocks ici et là).
Enfin, que la police utilisée est toujours aussi dégueulasse, et que le mod la remplaçant par celle de FFVI est donc plus que bienvenu.
En dehors de ça, c'est FFV, donc l'un des meilleurs opus de la série, à acheter les yeux fermés une fois les derniers problèmes résolus.
Posted 18 January, 2022.
Was this review helpful? Yes No Funny Award
1 person found this review helpful
40.8 hrs on record
Gothique et superbe
Malsain écho du malheur
À travers les siiècles
Posted 9 January, 2021.
Was this review helpful? Yes No Funny Award
7 people found this review helpful
7 people found this review funny
2
409.9 hrs on record (302.0 hrs at review time)
Hardcore sinon rien
Coumans poignardés partout
Trois cents heures de jeu

~Haïku pourri
Posted 9 January, 2021. Last edited 9 January, 2021.
Was this review helpful? Yes No Funny Award
4 people found this review helpful
272.2 hrs on record (160.9 hrs at review time)
L'un des plus grands jeux de la décennie, foutu en l'air par l'une des pires "traductions" de la décennie. Achetez. Jouez. Rejouez. En anglais. UNIQUEMENT en anglais. Ou pleurez des larmes de sang.
Posted 2 January, 2021.
Was this review helpful? Yes No Funny Award
15 people found this review helpful
3 people found this review funny
67.6 hrs on record
Malheureusement, ma - courte - évaluation de RDR2 est trop longue de 6244 caractères pour les standards étriqués et désuets de Steam, qui de toute évidence préfère un "couilles de chevaux lol, 24/20 jeu du siècle" à quelque chose de plus détaillé. Je vous invite donc à aller voir par là : https://pastebin.com/yFZ2BwVg

Désolé pour le désagrément indépendant de ma volonté.
Posted 28 December, 2019. Last edited 28 December, 2019.
Was this review helpful? Yes No Funny Award
7 people found this review helpful
4.2 hrs on record
Critique express: Islanders, c'est un truc qui vous durera 4 ou 5 heures si vous êtes juste là pour les succès. Pour le reste, c'est un mini-city builder casual score-based, libre de toute contrainte de rapidité, où la partie s'arrête quand vous n'arrivez pas à remplir l'objectif de points permettant d'obtenir le pack de structures suivant ou l'île suivante. C'est fun, ça vaut bien ses 5 boules, bref c'est tout bon malgré de gros, très gros soucis de clipping lors du placement des structures.
Posted 9 October, 2019. Last edited 9 October, 2019.
Was this review helpful? Yes No Funny Award
20 people found this review helpful
27.8 hrs on record (17.5 hrs at review time)
D'abord un caveat : Cube World n'est pas son alpha. Voilà. Si vous voulez jouer à l'alpha, allez jouer à l'alpha. Et ne revenez pas.

Ceci étant dit... Ne prêtez pas attention au torrent de négativité qui entoure le jeu. Le problème vient d'un flagrant manque de communication de Wollay sur six ans, mais on n'est pas ici pour juger ses capacités à lâcher du ♥♥♥♥♥♥♥♥ marketing, on est là pour voir si ça vaut le coup de sortir sa dîme et de jouer à Cube World.

Et la réponse est : bah ça dépend. Ça dépend de ce que vous attendez du jeu, et ça dépend de votre affinité avec son loop de gameplay. On va peut-être donc bien commencer par là, ça vous évitera de vous arracher les cheveux.

Vous voyez Minecraft ? Ben c'est pas ça. Du tout. Mais un peu quand même. Parce qu'il va forcément y avoir deux types de joueurs : ceux qui veulent découvrir à la paluche et ceux qui vont tout se spoiler à coups de wiki. Je ne juge pas, je le dis, c'est tout. Chacun fait ce qu'il veut... Mais voilà, les seconds vont déjà bien se foutre en l'air une partie du plaisir de Cube World.

Dans les grandes lignes, Cube World, c'est un action-aventure (pensez Zelda, les cœurs en moins et les PV en plus). À grosse tendance rogue-like.

Qu'est-ce à dire ? Que le monde - qui fait quelques kilomètres carrés, quand même, c'est assez mignon - est divisé en régions. Et que l'équipement que vous obtiendrez n'est efficace, le plus souvent, que dans la région où vous l'avez trouvé.

Il en résulte donc une éternelle course à l'armement, où chaque entrée dans une nouvelle région vous fait repartir à zéro, et vous oblige à rester sur vos gardes jusqu'à ce que vous soyez stuffé.

Cela rend la chose affreusement répétitive, en un sens : franchissez la ligne et paf, vous n'êtes plus rien. Il y a de quoi tendre plus d'un nerf et faire rager plus d'un troufion. Mais on n'est pas ici dans l'optique d'un RPG. C'est quelque chose que les gens semblent avoir du mal à comprendre.

Qui plus est, ce système, pour délibérément abscons et relativement étrange qu'il soit, a ses raisons d'être et a qui plus est à plus d'un titre raison.

En effet, dans un RPG standard, le joueur finit toujours par arriver à ce plateau de surpuissance où plus rien ne pourra plus l'arrêter ni même faire la moindre ombre à sa progression ; il est devenu un dieu vivant, et si cela peut s'avérer jouissif il faut bien admettre que le principe est tellement éculé qu'il en deviendrait presque risible. De plus, dans le cadre d'un monde aussi vaste que celui de Cube World, les choses perdraient en un instant tout intérêt, puisque visiter les milliers de régions n'avancerait alors plus à rien et n'apporterait plus rien au joueur, et ce, à un niveau des plus bas, dans les fondements même du gameplay.

Cette approche stérile à long terme, on sent que Wollay a voulu l'éviter. Il a dans la foulée créé... autre chose ; mais cette chose ne saurait convenir à tous. En effet, s'il faut déjà quelques heures pour torcher à peu près correctement une région, cela signifie aussi que, toutes les X heures environ - suivant la manière dont vous jouez, dont vous vous déplacez, votre envie de vous promener juste pour voir le paysage et de tenter tout et n'importe quoi qu'il s'agisse de votre spécialisation ou des animaux de compagnie par exemple - vous êtes bon pour reprendre à zéro. Ce n'est pas quelque chose qui attire les foules, sinon dans le monde du rogue-like (encore lui), ou les YASD sont légion et où mourir et recommencer fait partie du fun. De même la chose se prête mal aux marathons vidéoludiques, la faute à des régions à la fois trop courtes et trop longues. Trop courtes pour permettre d'en profiter comme de mini-RPGs autonomes, trop longues pour ne pas saper - avec une force dépendant de la tolérance et des attentes du joueur - l'envie d'en voir plus. Il y a certes plusieurs biomes, mais tôt ou tard tout aura été vu, et ce n'est pas même le multijoueur qui sauvera la mise de ce côté-là.

En bref, Cube World est un jeu à prendre avec légèreté, tant dans l'approche que dans l'investissement ou la durée des sessions. Se taper une région, c'est un mélange de fun et de frustration assez unique : on passe les premiers temps à fuir comme la peste le moindre truc qui bouge, jusqu'à en trouver à sa taille, puis on loote, puis on passe à la catégorie de mob supérieure, jusqu'à ce qu'on puisse enfin terrasser avec plus ou moins de mal les lieux et boss de la région. On vérifie si on a du matos capable de faire des dégâts dans les régions adjacentes, et on recommence.

Bref : c'est casu à en mourir. À vous de voir si le principe vous tente. Si cela semble pouvoir vous amuser, il y a un puits sans fond de gameplay juste là, il n'y a qu'à le saisir et en profiter ; le temps d'avoir fait le tour du monde, vous serez déjà à la réincarnation suivante. Si par contre vous cherchez un truc traditionnel, que l'expérimentation, le rogue-like et les quirks c'est pas votre truc... Bah passez sans regret, vous n'êtes pas la cible du jeu.
Posted 30 September, 2019. Last edited 30 September, 2019.
Was this review helpful? Yes No Funny Award
< 1  2  3  4  5  6  7 >
Showing 1-10 of 67 entries