Recent reviews by gwenl

On passe son temps à se cacher dans des placards, et bizarrement on aime ça !

J'avais laissé Life is Strange en plan pendant plusieurs mois pour cause de: "trop bavard". Je l'ai repris et terminé ce week-end: l'automne sied à ce genre de divertissement mou.

Il est beaucoup plus joli et plus abouti techniquement que les jeux du même style chez Telltale Games. Pas de "murs invisibles" comme dans les "Walking dead", le design des personnages est correct, les décors très travaillés, le doublage assez percutant (mais non doublé en Français).

Le système de retour dans le temps résout en partie le gros défaut des jeux narratifs basés sur des choix: à quoi sert d'avoir 100 embranchements scénaristiques puisqu'à la fin je n'aurai vu qu'un seul scénario, à moins de tout recommencer plusieurs fois depuis le début ? Dans Life is Strange, cette impression de passer à côté de la moitié des possibilités se fait moins sentir.

En revanche suis-je le seul à trouver le contexte terriblement cliché ?

L'université américaine et tout son décorum ? Check. L'ado rebelle aux cheveux bleus ? Check. La famille de parvenus qui contrôle la ville ? Check. Le retraité de l'armée qui traîne ses traumatismes de guerre ? Check. LE DINER[en.wikipedia.org] AVEC LE JUKE-BOX FIFTIES ?! CHECK !! On pourrait prendre chaque séquence du jeu et pointer tous les éléments visuels, scénaristiques ou de dialogues qui ont été introduits dans le jeu pour faire plus amerloque qu'amerloque.

On se croirait dans Mais qui a tué Pamela Rose ?[fr.wikipedia.org], ou le syndrôme du studio français qui veut faire "plus étasunien que moi tu meurs".

Sauf que dans "Pamela Rose", c'était rigolo. Dans Life is Strange, point de second degré.

À l'heure où les Américains s'essaient à des genres nouveaux avec leurs séries, les Français pataugent lourdement dans la mare aux poncifs yankees.

Je ne demande pas nom plus de transposer l'histoire à Pontarlier ou à Brive-la-Gaillarde (marketinguement parlant c'était peut-être plus risqué pour les ventes à l'international), mais l'amoncellement de clichetons pèse lourd sur un scénario par ailleurs pas dégueu.

Très long, très beau, très varié.
Ca ressemble plus à God of War qu'à Castlevania, mais c'est très bien quand même.

Sortant tout juste de Skyrim et voyant la promo ce jeu, j'ai sauté sur l'occasion.

J'aurais dû écouter les critiques: c'est pas bien.

TESO, c'est un peu l'inverse de Skyrim: manque de profondeur de jeu (et d'enjeux !), décors sans relief, dialogues ternes et doublage pas terrible.

On dirait bien que la greffe du MMO sur The Elder Scrolls n'a pas pris.

Joliment réalisé !

Un bel hommage à Stephen King.
Un jeu extraordinaire qui est passé quasi inaperçu et c'est bien dommage !