Recent reviews by I z a n a m i

Si je devais résumer Night Call en une phrase, je le qualifierai sans doute de huis clos en noir et blanc avec un héros Monsieur-Tout-Le-Monde qui nous ressemble.
Le jeu se déroule presque intégralement dans l'habitacle de notre taxi où on enchaîne les courses dans les rues de Paris. On incarne Hassine, un chauffeur franco-algérien, qui "aide" la Police sur une enquête après avoir été victime d'un tueur (ayant manifestement raté son coup !). Les courses se succèdent donc afin de mettre la main sur des indices qui aideront à la résolution de l'enquête. Mais le cœur du jeu, bien loin de l'histoire principale, est incarné par tous ces personnages secondaires qu'on choisit de véhiculer au hasard ; ces fantômes qui hantent un Paris endormi et avec qui les discussions, souvent très philosophiques, nous amènent nous aussi à nous questionner sur le sens de la vie. Tous ces passagers, on les écoute et on leur répond même si on peut également choisir de se taire. Suivant nos réactions durant l'échange, le pourboire est plus ou moins important mais on s'en fout de l'argent récolté. Au final, on n'est pas là pour conduire mais pour discuter, faire verbaliser l'autre, comprendre ses problèmes et partager un petit bout de sa vie. Loin du cliché du mec bourré qui commande un taxi pour rentrer chez lui, on traite de sujets bien ancrés dans le réel tels que le racisme, les peurs collectives, la religion, ou encore le rapport à autrui. A la fin des scénarios (car il y a plusieurs enquêtes), on a l'impression d'avoir traversé, ensemble, une épreuve tellement violente qu'on ressent le besoin de reprendre son souffle (ou d'aller en griller une comme le fait le chauffeur !).

A faire absolument si vous aimez Paris la nuit, Paris sous la pluie, ou encore Paris en taxi !

The concept of this game is lovely ! It reminds us that being nice with people is a really simple thing. The anonymity it grants making it easy for vulnerable people to talk. There is no toxicity but honesty, and it’s what social networks should be : a place for strangers to connect and help each others rather than tearing another down.

Most of the letters I’ve received were from players experiencing great difficulty in real life, struggling with pain or loneliness. As such, the player receiving the letter has an inherent responsibility to respond sensitively, even if it's a game. We all know that online anonymity is dangerous, so the game limits the interactions you can have with others players by only allowing you to send one and unique response to another. If you give advice to someone, they can only respond with a sticker which say “thank you.” There’s no ongoing dialogue between you two, means no online relationships can be forged (a bit sad in my opinion though...).

As I’m currently in a good mood, I don’t have much to gain from posting requests and get anonymous advices. However, for those who are enduring harsh times in their lives, this game can provide them with a valuable outlet.
The only limit is there is no way to know how helpfull your advices are.

L'ambiance du jeu est franchement sympa pour qui aime LoF sans réelle prise de tête. Il y a une histoire, manquant un peu de développement pour vraiment nous emmener, certes, mais au moins il y en a une.
Graphiquement parlant c'est beau franchement pour un jeu au prix si bas.

Les hics pour moi se trouvent au niveau du gameplay et malheureusement, ils empêchent de profiter pleinement du jeu :
- les touches ne sont PAS DU TOUT intuitives (on est largué à l'arrache en mode "démerdez-vous", ce qui ne me déplaît pas forcément mais une petite aide aurait été la bienvenue notamment pour ouvrir les portes...) ;
- des bugs de textures (la lampe torche qui est, certes puissante et je ne vais pas m'en plaindre, empêche de lire les documents ou de voir les photos ramassées si elle est activée lorsqu'on les ramasse ; ce qui est assez casse-bonbons car lorsqu'on trouve un objet, il faut éteindre la lumière et cliquer un peu au hasard dans le noir pour chopper ledit objet... Aussi, suivant la vue adoptée, il y a pas mal de bugs de texture au niveau des sources de lumière dans le jeu) ;
- comment fait-on pour sauvegarder ? J'ai joué 3 fois, j'ai dû recommencer à chaque fois (sur la fin c'est un peu chiant tout de même...).

Étant donné que je suis une grande fan de ce genre d'ambiance, ça ne m'a pas empêchée de continuer mais je peux comprendre les commentaires de certains... Cela dit, pour un prix aussi bas, on ne peut que pardonner ces défauts et ce serait dommage de ne pas le prendre.

Avant de lancer le jeu, il faut savoir qu'un film de 2h (en version anime), Tales of Vesperia : First Strike, sert de prequel au jeu et permet de découvrir le passé de Yuri et Flynn lorsqu'ils étaient tous les deux chevaliers et appartenaient à la brigade Fedrock (on comprend d'ailleurs où ils choppent ces costumes IG). Ce film se trouve facilement sur la toile et il est vivement recommandé de le mater afin de comprendre certaines relations entre les personnages (Repede - Yuri - Flynn) ; sans parler du fait qu'il est très bien réalisé et extrêmement marrant :D

Pour ce qui est du jeu, on incarne Yuri, un ancien chevalier de la Garde Royale, qui a décidé de revenir à un mode de vie plus modeste (suite à ce qu'il se passe dans le prequel). Fortuitement, il fait la rencontre d'Estellise, une princesse, et de fil en aiguille, il se retrouve mêlé au destin de la jeune femme. Evidemment la tournure des événements part en sucette, si bien que le mec va devoir sauver l'humanité ! C'est donc accompagné de son chien, la petite nana et le reste de leurs potes que nos 9 personnages vont se lancer dans une aventure remplie de rires, de larmes, de costumes et de saynètes !

On aime :
- l'animation fluide (le jeu tourne en 60fps avec des petites baisses de frame rate à 40 mais c'est franchement difficile de lui en tenir rigueur) ;
- l'histoire ultra riche et les personnages travaillés, le remake n'a franchement pas vieilli ;
- les deux nouveaux personnages jouables : Flynn, le bg qui représente la Justice et Patty, une jeune pirate, qui apportent franchement un + par rapport à l'ancienne version (avec un nouveau donjon optionnel en lien avec les pirates) ;
- la possibilité de régler les voix en japonais pour vivre un putain de manga !
- tous les petits extra de la version PS3 comme les sets de costumes (véritable coeur du jeu pour moi ! XD), les quêtes annexes ou encore les Arte spéciaux.

Bref, ToV est et restera le meilleur RPG de la série Tales Of. Donc si t'es fan de J-RPG, c'est CE jeu que tu dois acheter ;)

Si tu aimes les ambiances creepy, les décors tordus, les manoirs WTF et les substances illicites, LoF sera ta came !
Ce jeu est INCROYABLE. Immersion sans aucune faille. Environnement horrifique à souhait. Musique à te faire faire un bad trip. On aime toute cette glauquitude et ces bruitages non identifiés qui viennent parfois se greffer d'un côté du casque. Graphiquement, c'est validé : le niveau de texture des objets est franchement correct, peintures et jeux de lumière nous font voyager, tout est très réussi.
Les premières parties, on se faufile à tâtons, on longe les murs, on arrête de respirer dès que l'ambiance sonore change, on découvre l'horreur si singulière à LoF. Une fois la première game achevée, on le tryhard en essayant de trouver tous les indices. Et on aime !

La surprise est bonne pour un jeu créé par un petit studio. A faire les yeux fermés ! (enfin, pas trop quand même...)

Je dois dire que j'ai un peu les boules d'écrire un avis pour ce jeu vu comment il a récolté de bonnes critiques, que j'ai bien peur de ne pas avoir comprises...
De mon point de vue, c'est juste un putain de couloir scripté dans un asile abandonné. Les jumpscare sont intéressants et bien exploités, cela dit, mais ça ne rattrape pas le reste.
Le scénario est bon, ce serait fou de le nier, mais on en garde une certaine frustration car il s'arrête seulement à l'essentiel de ce qu'il faut pour comprendre. La neutralité anéantit l'ambiance oppressante du début de game et on ne nous laisse aucun réel choix même si on a l'impression d'en faire tout au long de la progression. D'ailleurs parlons-en de la progression : lente et douloureuse. Pourtant la durée de vie est relativement courte (3 ou 4h si on pinaille sur la linéarité) car on se fait chier... On marche, on marche et on marche encore. On déplace des objets, on cherche des pages de journal sans trop comprendre pourquoi. Au final, on le termine juste car on s'attend à une chute qui n'arrive malheureusement jamais :(
On nous raconte juste une histoire, certes intéressante, mais on ne s'identifie pas du tout au protagoniste malgré la vue à la 1ère personne.

La BO est tellement discrète que je ne me souviens plus s'il y avait ou non de la musique. C'est dommage car, sans ça, comment se sentir immergé dans l'univers ? (Répondez pas, cette question est rhétorique...).
Graphiquement, c'est très beau, aucun débat sur ce point.

Mais je retiendrai qu'après avoir terminé le jeu, je reste sur ma faim. Le vrai potentiel n'a pas été exploité et ça fait vraiment dur de balancer ce genre de bail mais 17 balles pour un visual novel, ça reste cher. C'est aussi ce qui explique ma non-recommandation. A 10€, par contre, why not.

L'ambiance à la Lovecraft est présente à tel point que je m'attendais limite à croiser Cthulhu à la fin du jeu. Comme pour le premier opus, 50% du scénario passe à la trappe. Non pas parce que je le jeu est éclaté mais parce que c'est tellement alambiqué qu'il est difficile de récolter tous les indices et de créer les liens nécessaires à la compréhension de l'histoire en une seule partie. Le problème majeur c'est qu'une fois arrivés au bout de l'intrigue, on s'est tellement chié dessus qu'on n'ose même pas relancer une nouvelle partie. On est juste heureux d'avoir survécu à cet enfer !

Au final, ma préférence va au premier opus qui était naturellement angoissant de par la lecture des indices, les changements brutaux de décor et la mécanique du gameplay. Dans LoF2, si on retire les éléments de "poursuite" (pour ne pas spoiler), on se retrouve dans un simulateur de marche un peu glauque et on se rend vite compte que le jeu est moyen. Après, pour les bons clients du run for life, le jeu sera apprécié comme il se doit.

Niveau BO, rien à dire, c'est macabre et on aime ça !
Les énigmes sont plus tordues que dans le premier opus et les références cinéphiles s'enchaînent pas mal entre Psychose et Shining. Par contre, à l'instar du 1 où on flippait tout en sachant qu'on ne pouvait pas mourir, le 2 s'apparente vraiment à du die and retry, ce qui devient ultra-pesant au fil des heures. Jumpscare + mort. Retry. Do it again. A force d'enchaîner les passages psychédéliques en noir et blanc, on devient vite épileptique... ou blasé.

Bref, on a aimé pour l'histoire mais c'était quand même mieux avant ;)

TVoEC fait partie des jeux qui marquent.
Le niveau de graphisme est si puissant que rien que ce détail fait toute l'immersion du jeu. Reste ensuite l'ambiance sonore, l'enquête et la dimension occulte du scénario. Absolument rien n'est linéaire et aucun indice ne sera donné, on est d'ailleurs prévenu au tout début du jeu qu'on va apprendre à se démerder. Et on aime ! On aime passer des heures à tourner en rond à la recherche d'indices pour tenter de résoudre le mystère de la disparition du petit Ethan et, en même temps, plus on en sait et plus on flippe de découvrir ce qui s'est réellement passé dans la charmante bourgade à l'abandon.
Même s'il se déroule en plein jour, ce qui peut paraître rassurant au début, le jeu est stressant voire oppressant la plupart du temps. Difficile d'en dire davantage sans spoiler mais c'est un truc à vivre absolument pour tous les fans d'ambiance tordues et WTF. Et à vivre seul avec soi-même car c'est notre interprétation personnelle qui façonnera notre compréhension de cette oeuvre. Il ne faut pas prendre cela comme un jeu, au premier sens du terme, mais comme une expérience unique. Car une fois l'aventure terminée, TVoEC ne fait pas partie des jeux auxquels on rejouera. Par contre, il ne nous laissera pas sans réflexions.

C'est seulement à la fin qu'on réalise qu'on a affaire un à putain de chef d'oeuvre vidéoludique.

On ne peut pas nier le plaisir de pouvoir rejouer à RE0 en HD. Il est donc inutile de refaire l'apologie de ce qu'on connait déjà. Parlons donc des nouveautés qui sont, pour le coup, peu nombreuses... Certes, l'ajout de succès ajoute un petit challenge à l'aventure mais au niveau des contrôles (ce sont les mêmes que le jeu d'origine), on ne va pas se mentir, ça laisse peu de place de jouabilité aux nouveaux, ceux qui ne connaissent pas la licence depuis son commencement. Le jeu est réellement infaisable pour les joueurs basiques (ne parlons pas des Kevin...).
L'ajout du mode Wesker en new game + est par contre plutôt cool même si son intérêt reste limité.

En bref, ce jeu se destine plutôt aux vrais fans de la licence RE afin d'être apprécié à sa juste valeur.

Généralement, je fuis les jeux de type simulateur car ça m'épuise rapidement mais je dois avouer que j'ai passé des moments satisfaisants sur Bio Inc. Dans ce jeu, on prend littéralement des décision de vie ou de mort. On a deux modes de jeu : créer des maladies ou les soigner. Je dois dire que même si au début on a envie de sauver ces pauvres cobayes de patients, on bascule vite du côté obscur. Créer des virus devient alors notre nouveau but dans la vie.

Au niveau gameplay, difficile de classer cet ovni, genre de P&C mélangé à de la strat ressemblant à Plague.
L'AI en veut trop par contre... Quand on essaye de sauver des vies, on se fait détruire assez rapidement par l'évolution du virus et quand on passe côté Covid, c'est l'inverse : on peine à faire souffrir ces pauvres gens.
Côté graphisme, pas grand chose à dire... L'interface est épurée et dynamique, la navigation plutôt intuitive, c'est pas là-dessus qu'on perdra du temps de jeu.
La BO n'a absolument rien de mémorable, rien qui mérite qu'on s'y attarde davantage et, de toute façon, on s'en fout on veut juste tuer des gens ou endiguer des épidémies !

Donc dans l'ensemble, ce jeu est pas mal pour peu qu'on s'intéresse un minimum au monde médical et à l'immunologie.