Recent reviews by Galabrok

---{ Graphics }---
☐ You forget what reality is
☐ Beautiful
☐ Good
☐ Decent
☐ Bad
☐ Don‘t look too long at it
☐ MS-DOS
☑ Dark Souls

---{ Gameplay }---
☐ Very good
☐ Good
☐ It's just gameplay
☐ Mehh
☐ Watch paint dry instead
☐ Just don't
☑ Dark Souls

---{ Audio }---
☑ Dark Souls
☐ Eargasm
☐ Very good
☐ Good
☐ Not too bad
☐ Bad
☐ I'm now deaf

---{ Audience }---
☐ Kids
☐ Teens
☑ Dark Souls
☐ Adults
☐ Grandma

---{ PC Requirements }---
☐ Check if you can run paint
☐ Potato
☐ Decent
☐ Fast
☐ Rich boi
☐ Ask NASA if they have a spare computer
☑ Dark Souls

---{ Game Size }---
☐ Floppy Disk
☐ Old Fashioned
☑ Dark Souls
☐ Workable
☐ Big
☐ Will eat 10% of your 1TB hard drive
☐ You will want an entire hard drive to hold it
☐ You will need to invest in a black hole to hold all the data

---{ Difficulty }---
☐ Just press 'W'
☐ Easy
☐ Easy to learn / Hard to master
☐ Significant brain usage
☐ Difficult
☑ Dark Souls

---{ Grind }---
☑ Dark Souls
☐ Nothing to grind
☐ Only if u care about leaderboards/ranks
☐ Isn't necessary to progress
☐ Average grind level
☐ Too much grind
☐ You'll need a second life for grinding

---{ Story }---
☐ No Story
☐ Some lore
☐ Average
☐ Good
☑ Dark Souls
☐ Lovely
☐ It'll replace your life

---{ Game Time }---
☐ Long enough for a cup of coffee
☐ Short
☐ Average
☐ Long
☐ To infinity and beyond
☑ Dark Souls

---{ Price }---
☑ Dark Souls
☐ It's free!
☐ Worth the price
☐ If it's on sale
☐ If u have some spare money left
☐ Not recommended
☐ You could also just burn your money

---{ Bugs }---
☐ Never heard of
☐ Minor bugs
☐ Can get annoying
☐ ARK: Survival Evolved
☐ The game itself is a big terrarium for bugs
☑ Dark Souls

---{ ? / 10 }---
☐ 1
☐ 2
☐ 3
☐ 4
☐ 5
☐ 6
☐ 7
☐ 8
☐ 9
☑ Dark Souls

Tommy Angelo est un banal chauffeur de taxi qui réalise ses courses de nuit afin de gagner un peu plus chaque jour et de s'en sortir. Malheureusement, lorsque Tommy décide de prendre une pause, il tombe nez à nez avec Paulie Lombardo et Sam Trapani, deux des hommes de main du chef de Little Italy, Don Salieri, poursuivis par des hommes de Marco Morello, le grand rival de Salieri pour le contrôle de la ville. Dos au mur, les 2 mafieux vont réquisitionner le taxi de Tommy ainsi que ses talents de pilotage pour les sortir de ce mauvais pas. Sauf que lorsque l'on rend service à la mafia, impossible de faire marche arrière...

Mafia: Definitive Edition est le remake du premier opus de la série : Mafia: The City of Lost Heaven, sorti en 2002. On retrouve une philosophie GTA-like en monde plus ou moins ouvert dans lequel vous verrez votre personnage évoluer. Le monde est semi-ouvert puisque, dans le mode classique d'histoire, vous serez bloqué de manière permanente en mode "Histoire", comme si vous jouiez à GTA et que vous ne pouviez faire qu'uniquement les missions d'histoire. Le monde est là, mais il n'y a pas vraiment de liberté ou d'exploration, ni de missions secondaires ou d'activités annexes comme dans tous les mondes ouverts classiques. Le jeu pallie ce manque dans un mode "Circulation libre" dans lequel vous pourrez explorer à votre guise la ville de Lost Heaven (qui reprend Chicago).
Pour ce qui est du gameplay pur, nous sommes sur quelque chose de tout à fait classique avec les mécaniques habituelles, avec pour commencer la conduite, qui est plutôt bien réalisée, avec un large choix de véhicules (voitures, motos, camions, etc.). Ensuite vous aurez les phases de combat/infiltration avec des phases de shoot assez nombreuses et plutôt sympathiques qui vous permettent d'utiliser de nombreuses armes de l'époque (pistolet 1911, fusil à pompe, mitraillette Thompson, fusil de précision, batte de baseball, etc.). Pour pimenter un peu votre arsenal vous aurez aussi le droit d'utiliser des grenades ou des cocktails Molotov. Bref, de quoi engager quelques batailles avec les hommes de Morello ! Enfin, pour les phases d'infiltration, c'est relativement sommaire avec des mises à terre à bases d'étranglement/étouffement mais ça fait le travail, vu que le jeu n'est pas du tout axé sur cette philosophie.

Le jeu est vraiment très beau. La vie dans une métropole des États-Unis pendant les années 30 avec la grande dépression et la prohibition est super bien représentée et c'est un plaisir d'arpenter les rues de Lost Heaven. Ce remake amène réellement un coup de neuf au premier opus de la licence et ça permet à de nombreuses personnes de (re)découvrir la licence.
Pour ce qui est de la partie sonore, c'est du même niveau. L'ambiance et l'atmosphère des années 30 est super bien amenée que ce soit par des détails avec la radio qui commente des matchs de baseball de l'époque ou bien des musiques qui pourraient passer sur gramophone. Ou encore par les dialogues qui sont excellents, avec des répliques qu'on ne serait pas capables de trouver aujourd'hui. C'est dosé parfaitement et c'est pour le mieux !

Durée de vie un peu courte, en une petite vingtaine d'heures, vous pourrez venir à bout de la totalité du jeu et de tous ses succès. Pour ce qui est du temps nécessaire pour terminer l'histoire principale, il faut compter une petite dizaine d'heures, cinématiques comprises.
Au niveau difficulté, le jeu se laisse relativement faire, même en mode classique, surtout à la souris. Les phases de shoot peuvent se boucler assez rapidement sans être trop compliquées.

C'est un très bon jeu, qui plus est un bon remake. N'ayant pas pu jouer au premier opus à l'époque, cette version est une occasion rêvée pour rattraper son ♥♥♥♥♥♥. Le jeu est beau, les personnages sont touchants et l'atmosphère des États-Unis des années 30 est superbe. Il ne faut pas hésiter à foncer !

Les plus

• L'histoire et la façon dont elle est racontée
  
• Les personnages
  
• Les graphismes & décors
  
• Les sons & dialogues des années 30
  
• Les phases de shoot et les armes vraiment grisantes

Les moins

• Quelques bugs de sons sur une cinématique et après un Alt+Tab sinon RAS

Dans State of Decay, vous gérez toute votre petite communauté après l'apparition de zombies qui ont pris d'assaut la vallée de Trumbull. Enmurés par l'armée afin d'éviter tout débordement de l'épidémie, vous devrez faire au mieux afin de faire survivre votre communauté et peut-être enfin réussir à trouver une porte de sortie...

State of Decay se démarque des autres jeux de zombies classiques par son aspect gestion. En effet, vous incarnez une personne à la fois (n'importe laquelle), qui fait partie d'une communauté que vous allez gérer par exemple au travers de la collecte des ressources, pour améliorer votre base avec divers bâtiments (infirmerie, bibliothèque, jardin, etc.) ou simplement pour mieux vous équiper lors de vos sorties dans le monde extérieur. De plus, vous n'êtes pas les seuls, vous allez avoir des voisins avec lesquels vous allez pouvoir vous lier d'amitié afin de bénéficier d'avantages ou bien les recruter. Bien évidemment, qui dit survie en communauté dans un monde hostile, dit tensions, pertes de moral et tout un tas d'autres événements aléatoires que vous allez devoir gérer afin d'éviter l'implosion de la communauté que vous devez protéger. Le tout, en tâchant d'éviter de se faire dévorer par les zombies qui peuvent être vite nombreux et très vite mortels, surtout lorsque l'on combine les zombies classiques aux zombies spéciaux, que l'on peut croiser dans tous les jeux du genre (le Mastodonte, long à tuer et énorme, le Hurleur qui permet de rameuter des hordes, le Sauvage, agile et rapide ou encore le Boursouflé, qui lâche un nuage de gaz toxique qui peut vous infecter).
Ce jeu est très punitif et la moindre erreur pourra vous coûter la vie, que ce soit provoquer un trop grand nombre de zombies sans renforts, faire trop de bruit lorsqu'on se déplace ou que l'on fouille, ne pas avoir assez d'endurance etc. Parce que oui, en plus de tous les aspects déjà énoncés, vous devez aussi améliorer votre personnage à l'aide d'aptitudes qui vont augmenter votre endurance ou vos points de vie, mais aussi au travers de compétences qui vont vous permettre de débloquer des techniques spéciales. Pour vous aider dans votre progression et surtout face aux zombies, vous avez tout un arsenal ainsi que tout un tas d'équipements, que ce soit des armes à feu, des armes de corps à corps diverses et variées, mais aussi des grenades ou des objets comme des réveils ou des minuteurs pour éloigner les zombies et fouiller un bâtiment tranquillement.

Des graphismes corrects mais qui commencent un poil à vieillir, surtout que le jeu n'est pas vraiment abouti techniquement. De nombreux lags de chargement lorsqu'on arrive dans une zone ce qui peut nous pousser à avoir un ♥♥♥♥♥♥ sur une attaque de zombie ou à foncer dans un mur lorsqu'on est en voiture. De plus, on assiste (trop) souvent à des bugs de collision qui peuvent très mal se terminer tellement une erreur peut être très punitive et nous faire perdre un personnage, c'est dommage.
Pour ce qui est du son, c'est relativement correct aussi, les voix sont OK, le bruit des armes ou des voitures est OK. Bref, rien d'éblouissant mais ça fait le travail.

Pour ma part, j'en ai eu pour 70h de jeu environ mais j'ai été relativement lent, si vous voulez faire tout le contenu que le jeu propose, vous pouvez vous en sortir pour une 50aine d'heures, DLC compris, ce qui est plutôt honnête.
Pour ce qui est de la difficulté, le jeu est assez punitif au départ et vous risquez de perdre plusieurs personnages mais une fois que vous avez bien compris les mécanismes de combat et les différentes attaques des zombies, vous pourrez vous en sortir sans trop de dégâts, à condition bien sûr de bien jauger la situation, de ne pas foncer tête baissée et d'économiser son endurance.

State of Decay est un bon jeu avec un concept sympathique et original, la communauté et la base sont très plaisantes à gérer ! Malgré les petits bugs recensés plus haut, ça a été une bonne expérience mais on peut regretter l'absence de la coop qui se serait très bien prêtée au concept.

Les plus

• Le concept de gestion de base & de communauté
  
• La richesse des armes et des équipements
  
• Le danger constant lors d'une sortie
  
• Les DLC qui apportent de nouvelles sympathiques et modes de jeux sympas

Les moins

• Les bugs un peu trop envahissants
  
• Une mécanique de compétence pas très bien expliquée (pour les joueurs clavier)

Dans ce quatrième opus de la licence, on retrouve encore et toujours nos 3 héros préférés : Zoya, Pontius et Amadeus. Nouvelle menace, nouvelle quête, nouvelle aventure. Cette fois-ci, nous sommes à la poursuite d'un adolescent récalcitrant qui ne maîtrise pas ses pouvoirs, et nous devons l'aider. Ce dernier, maîtrisant le monde des cauchemars, est en mesure d'invoquer les monstres illustrant les pires peurs des habitants de la contrée et met donc en péril le monde. Une nouvelle fois, c'est à nos 3 héros de s'en charger...

Nouvelle menace, nouvelle quête, nouvelle aventure disais-je, mais, ancienne recette. En effet, même si le 3e opus avait pris des libertés pas forcément bienvenues qui avaient poussé le jeu à sortir avec une histoire pas vraiment achevée par manque de budget, le 4e opus se rapproche beaucoup plus du 2e, aimé par de nombreux joueurs. On retrouve donc un très joli monde en 2D, comme avant, avec des combats sur des plans verticaux. Aucune profondeur, et c'est pour le mieux.
Au niveau des personnages par contre, la recette, qui n'avait pas changé pour les 3 premiers opus n'a pas non plus changé pour le 4e et c'est un nouvelle fois pour le mieux ! On retrouve les 3 archétypes habituels, le bourru qui fonce dans le tas et qui met de nombreux dégâts; l'agile, rapide et discret représenté par l'archère qui permet d'explorer facilement et de passer des ravins par exemple; et enfin, le magicien, plus en retrait puisqu'il ne peut pas vraiment se battre, il est donc plutôt en renfort pour ralentir les ennemis ou résoudre les énigmes. Chacun de ces personnages aura ses moments de gloire et il devra briller, sinon c'est tout le groupe qui verra son aventure terminée brusquement. Pour nous aider dans notre quête, les personnages disposent chacun d'un panel de compétences et de pouvoirs assez complet, si bien qu'à la fin du jeu, le joueur pourra effectuer beaucoup d'actions et de combinaisons différentes entre les personnages qui lui permettront de vaincre des ennemis plus nombreux et de résoudre des casse-têtes plus compliqués.

L'un des fers de lance de la licence. Toujours parfait de ce côté-ci. Les graphismes montent crescendo à chaque nouvel opus et ça se ressent encore ici. De plus, on a de nombreux décors drastiquement différents qui utilisent des mécaniques de jeux différentes, ce qui permet de nombreuses variations dans la façon de jouer. C'est beau, c'est pratique et c'est facilement compréhensible. C'est parfait.
Au niveau sonore, la musique est assez discrète mais toujours bien dosée et en adéquation avec l'univers du jeu. Les voix, les monstres, nos personnages, tout est bien dosé et permet une excellente immersion dans le monde que le jeu nous invite à découvrir.

Pour ce qui est de la durée de vie, on se rapproche d'une durée de vie sensible au premier opus, à savoir un peu plus d'une dizaine d'heures pour tout faire (le jeu, les collectibles, l'expérience, etc.). Le jeu se termine assez rapidement mais ce n'est pas pour autant trop rapide.
La difficulté, à contrario, n'est pas vraiment présente. Le boss de fin pourra donner un peu de fil à retordre pour certains, mais, de manière générale, tout le long du jeu se passe assez facilement, en tout cas pour ce qui est des combats (certains monstres peuvent mourir en 1 coup sans trop d'effort). Vous passerez probablement plus de temps à vous demander comment passer de l'autre côté du ravin qu'à vous battre contre les loups.

Forcément, pour un Trine, je ne peux que conseiller de le faire en multijoueur tant il est fait pour ça. Les personnages sont pensés pour être joués ensemble et c'est passer à côté de cette synergie que d'y jouer en solo. Toutefois, on peut regretter la mauvaise synchronisation des collectibles entre les joueurs (c'est encore tout pour l'hôte et rien pour les hôtes).

Un très bon opus, qui cherche un peu à se faire pardonner du 3e opus, ambitieux mais inachevé. C'est un bon retour en force d'une recette qui marche et qui est toujours plaisante. De plus, l'ambiance du jeu est excellente. Je ne peux que le recommander !

Les plus

• Le retour de la recette Trine, et ça fait plaisir
  
• Des graphismes excellents ! On est dans un conte de fées.
  
• Des décors variés qui poussent les mécaniques de jeu à s'adapter
  
• La complémentarité des personnages, constamment mise en avant
  
• La progression à plusieurs

Les moins

• Des combats parfois un peu mous et trop faciles.

Fall Guys : Ultimate Knockout est un Battle Royale. Principe : vous êtes seul, et c'est aussi le cas des 59 autres joueurs de l'émission. Vous vous battez les uns contre les autres à armes égales afin de survivre le plus longtemps possible et donc remporter l'émission. Ce BR diffère de tous les autres BR sortis et qui se ressemblent plus ou moins de par son côté tout mignon et non létal. En effet, pas question de se battre à coup de fusils d'assaut ou autres armes à feu. Ici, pour gagner, il faudra franchir la ligne d'arrivée de la course avant les autres, ramener le plus d'oeufs dans son panier ou tout un tas d'autres objectifs de ce genre. Fall Guys est BR à la sauce émission de télé pour enfants.

Fall Guys est un jeu très simple à prendre en main, le gameplay l'est tout autant. Vous pouvez courir, sauter et aussi agripper les autres candidats. C'est à peu près tout ce que vous pouvez faire. Par contre, votre façon de jouer dépendra surtout du type de manche à laquelle vous ferez face. Aujourd'hui, le jeu propose un grand nombre de mini-jeux répartis en plusieurs axes. Le premier, le plus commun et rencontré lors des premières manches de qualification est la Course. Rien de plus simple, il suffit de franchir la ligne d'arrivée en bonne position afin d'éviter l'élimination. Par exemple, sur une course de 60 coureurs, le dernière place qualificative sera la 45ème, il vaut mieux donc finir avant le 45e pour passer à la suite. Le 2e axe est composé de Jeux en Équipes. Ici, vous devrez coopérer avec votre équipe pour par exemple ramener le plus d'oeufs dans le panier, faire avancer la balle le plus vite possible, etc. La dernière équipe à remplir l'objectif est éliminée. Le 3e axe, et pas des moindres est celui de la Survie. Ici, vous devrez survivre sur un tapis roulant avec des obstacles ou un tourniquet géant jusqu'à la fin du chronomètre ou jusqu'à ce qu'il y ait assez d'éliminés pour pouvoir prétendre à la suite de l'émission. Enfin, le dernier axe et le plus décisif, celui de la finale. Que ce soit sous une forme de course ou de survie, votre but sera d'être le dernier à tout prix et ainsi décrocher la couronne.

Au niveau des graphismes, Fall Guys a su créer sa propre identité avec un style bien à lui. C'est très, très coloré et les décors ressemblent beaucoup à un gigantesque parcours gonflable pour les enfants, qu'on pourrait retrouver dans un parc d'attractions.
Pour ce qui est de l'ambiance sonore, c'est dans le même tempo, chaque petit pas de votre personnage fait un petit bruit d'un jouet qui couine, pareil lorsque vous agrippez un adversaire. Tout est fait pour faire penser à un genre de chambre d'enfants ou un Intervilles, sans la vachette.

Comme tous les BR, ce jeu a une durée de vie plutôt infinie, du fait que toutes les parties sont différentes et le jeu dispose de mises à jour régulières ainsi qu'un système de saisons, qui amène de nouveaux mini-jeux au pool déjà existant. Néanmoins, vous pouvez compter une soixantaine d'heures si vous voulez faire tout ce que le jeu a à proposer et ainsi déverrouiller tous les succès.
Pour ce qui est de la difficulté, elle dépendra forcément des joueurs que vous avez en face de vous, des épreuves sélectionnées et aussi un petit peu de votre chance. Le jeu résiste un peu, notamment sur certains succès qui peuvent être assez techniques à obtenir, pour le reste, jouer un petit peu suffit à s'adapter aux mécaniques du jeu et à connaître les épreuves. Par contre, votre première fois sur une épreuve que vous ne connaissez pas risque d'être un peu chaotique.

Acheté au moment où le jeu a connu l'essor qu'il a connu et je ne regrette pas du tout cet achat. Le jeu est fun, à plusieurs vous aurez quelques bons moments à passer. On peut regretter quand même l'arrivée d'Epic dans l'équation, qui risque de faire ce qu'il a l'habitude de faire avec les jeux qu'il achète (cf. Rocket League).

Les plus

• Fun entre amis
  
• Un BR qui change
  
• Gameplay simple mais efficace
  
• Graphismes et décors

Les moins

• Epic...
  
• Quelques bugs et pertes de connexion

Burnout Paradise est un jeu de course en monde ouvert. Dans cet opus, vous prendrez plaisir à explorer les rues de Paradise City dans différentes épreuves que vous devrez gagner, afin de faire progresser votre permis et ainsi débloquer de nouvelles voitures, toujours plus puissantes, toujours plus agiles et toujours plus robustes.

Ce jeu de course est vraiment orienté arcade, on est très loin de la simulation. En effet, les gros virages peuvent se négocier assez facilement lorsque l'on freine au bon moment, il est facile de tenir le dérapage. Votre principale difficulté sera surtout l'IA que vous affronterez sur 3 types d'épreuves différents. La première est la plus basique, l'épreuve Course. Vous partez d'un point A et devez arriver à un point B, mais l'itinéraire est parfaitement libre. Vous prenez les routes que vous voulez tout pendant que vous arrivez à bon port. Les IA ne se contenteront pas de faire la course, elles essaieront d'envoyer leurs concurrents dans les murs, alors, n'hésitez pas à faire de même ! L'épreuve numéro 2 est l'épreuve de type Road Rage. Ici, pas de course, simplement un max de véhicules à envoyer dans les murs, mais attention, si vous êtes éliminé trop de fois, c'est terminé. La 3e épreuve impliquant les IA est l'épreuve Traque. Ici, vous allez devoir arriver en vie à un point B tout en étant poursuivi par 4 IA au volant de mastodontes sur roues, il vaut mieux éviter de jouer des coudes avec eux.
Maintenant que nous avons parlé des types de courses avec l'IA, parlons des courses Solo. Il en existe 2 types, le premier étant l'épreuve Cascade qui consiste à faire le maximum de cascades (tonneaux, esquives, donuts, drifts, loopings, vrilles, sauts, etc.) afin de réaliser le maximum de points possibles. Le dernier type d'épreuve regroupe tous les parcours Burning propres à chaque voiture. Lorsque vous remportez une voiture, vous obtenez sa version de base. Pour l'améliorer, il faut réaliser un contre-la-montre assez long. Une fois le temps respecté, vous pouvez repartir avec la version améliorée de la voiture, qui a souvent plus de boost.
Le boost, comparable au nitro de Need for Speed (d'ailleurs on repère des similitudes entre Burnout Paradise et Need for Speed Most Wanted 2012 [c'est le même développeur]) diffère en fonction de chaque type de voiture. Il en existe 3, le premier type regroupant les voitures dites Cascade. Ces voitures sont en général plus agiles et leur boost se recharge lorsque vous réalisez des figures. Le deuxième type regroupe les voitures dites Agression. Ces dernières ont la particularité d'être robustes et leur boost se recharge lorsque vous envoyez un concurrent dans le mur. Le dernier type regroupe les voitures dites Course. Ces voitures sont particulièrement légères et rapides. Leur boost est à part puisqu'il ne peut s'utiliser qu'en "one-shot". Privilégiez les longues lignes droites pour en profiter au maximum.

Le jeu est plutôt beau au niveau du design des voitures ainsi que des effets de lumière. Par contre, certaines textures de la route ou du décor peuvent avoir un peu mal vieilli, mais c'est un vieux jeu qui a été remasterisé, ça peut se comprendre. Mais, de manière générale, il est plutôt propre au niveau design.
Pour ce qui est du domaine sonore, le jeu est aussi très bon à ce niveau, le son des moteurs est bien réussi et la bande son est parfaite ! Il y en a pour tous les goûts, que ce soit du Rock (on a bien évidemment Paradise City des Guns 'n' Roses même si la musique à fond dans les menus peut déplaire), les titres des anciens Burnout, ou même de la musique Classique, qui casse vraiment très bien avec le principe général du jeu.

Le jeu a une durée de vie honnête, vous pouvez compter une soixantaine d'heures pour terminer tous les succès, solo et multijoueur compris. Le solo va vraiment vous prendre pas mal de temps, il y a un très gros nombre d'épreuves à terminer pour parvenir au permis Elite. Le multijoueur apporte quelques heures supplémentaires.
Pour ce qui est de la difficulté, une fois que vous avez bien pris la conduite en main (ce qui n'est pas trop difficile car c'est très arcade), le jeu se fait assez bien. Les épreuves de traque pourront être les plus difficiles si vous n'avez pas encore trouvé la voiture qui vous fera réaliser des tours de magie sur la route. De manière générale, chaque épreuve a sa voiture phare, il suffit simplement de la trouver.

Le multijoueur de Burnout se sépare en deux grands axes. Le premier est un axe multijoueur classique où vous pouvez créer votre session où des amis (ou des inconnus) pourront vous rejoindre pour vous défier dans des épreuves, des défis, ou simplement vous envoyer dans le mur. Bref, c'est comme avec les IA mais en plus rigolo.
Le deuxième axe du multijoueur est le multijoueur local avec le mode Party. Ce mode de jeu multijoueur tout à fait sympathique vous permet de défier vos amis sur des petites épreuves (faire le contresens le plus long, faire des tonneaux, contre la montre) en vous passant la manette tour à tour. Je recommande !

J'avais joué à la version originale à l'époque il y a à peu près très longtemps et j'ai pris beaucoup de plaisir à revenir sur ce jeu en version remasterisée. Les Takedowns sont toujours aussi satisfaisants, les voitures sont jolies et la bande son est excellente. Je recommande vivement ce Remaster, surtout qu'il est souvent en promotion.

Les plus

• Gameplay arcade
  
• Modélisation des voitures
  
• Différentes épreuves
  
• Bande son
  
• Mode Party

Les moins

• Peut-être un peu trop long sur la fin
  
• Multijoueur classique, un peu chiant de farmer tous les défis et épreuves multijoueurs pour les succès.

Satellite Reign se déroule dans un futur cyberpunk qui prend place et lieu dans une seule et même ville. Cette ville est contrôlée par une entreprise, Dracogenics, qui prend petit à petit le contrôle de cette dernière en proposant aux politiciens véreux l'immortalité, le fruit de la dernière innovation de Dracogenics. Vous incarnez un groupe de 4 agents appartenant à une organisation qui a l'air d'être la seule à être en capacité de s'élever contre cette entreprise qui s'empare de tout. Mais tout ne se passe pas comme prévu, et certaines personnes cachent bien leur jeu...

Satellite Reign est un jeu de stratégie en temps réel qui se joue en vue du dessus, avec chacun des personnages disposant de classes et de compétences différentes, toutes complémentaires. Ces compétences peuvent être débloquées en fonction de l'EXP que vous gagnez. Votre mission principale sera de mener des attaques contre Dracogenics, en s'infiltrant dans leurs complexes, volant des technologies, tuant des cibles stratégiques, etc. Vous pouvez aussi pirater des ATM afin de vous assurer un revenu constant, vous permettant de reproduire les technologies volées, à condition d'avoir recruté des scientifiques. La ville se découpe en 5 districts qui seront accessibles au fur et à mesure que vous prenez de l'ampleur.
Étant donné qu'un seul joueur peut contrôler 4 personnages, vous pouvez faire comme bon vous semble et envoyer vos personnages où vous voulez. Ils n'ont aucune obligation d'être empaquetés ensemble, ils peuvent ainsi faire chacun des missions aux quatre coins d'un district. Cependant, ce n'est pas vraiment conseillé puisque les missions seront beaucoup plus difficiles à boucler, les personnages ayant besoin de chaque autre personnage pour avancer dans un complexe militaire ou autre. Vu que vous faites partie d'une agence rebelle, vous allez forcément avoir de la résistance, notamment de la part de la police/milice de Dracogenics. Vous pourrez la jouer furtif, ce qui ne fonctionnera qu'un temps à cause du fait qu'il y a des ennemis absolument partout et qu'ils vous voient de très loin, même hors écran, ou alors vous pourrez la jouer rentre-dedans, mais ce ne sera pas non plus une partie de plaisir. Les personnages sont lents, ils ont du mal à comprendre ce qu'il faut faire, comment se mettre à couvert, etc. Heureusement que vous avez des compétences pour vous aider, comme le fait de pouvoir pirater des soldats de la milice et les faire rejoindre votre équipe, vous permettant d'avoir une petite armée privée qui sert de bouclier humain. Bref, vous pouvez faire preuve de malice pour combler les lacunes du jeu dans la gestion des combats, toujours plus mous et ennuyants.

Le jeu est plutôt beau, l'univers cyberpunk est cohérent et solide. Il y a des enseignes absolument partout, qui se reflètent sur d'autres gros bâtiments, ou dans les flaques (car il passe son temps à pleuvoir et le jour n'existe pas). Beaucoup de détails très jolis, même si ça peut être un peu gourmand (le jeu rogne sur le nombre de civils présents à l'écran mais ça se règle dans les options).
Autant le visuel est vraiment très bien réussi, autant au niveau son c'est catastrophique. Il y a un pauvre son d'ambiance constant pour mettre un peu de "drama" et de "suspense" pendant la totalité du jeu mais il n'y a quasiment rien d'autre, en tout cas, en temps normal. En effet, quand le joueur est en pleine bataille, ça devient n'importe quoi, le son des armes et mauvais, ça ressemble à du nerf survitaminé, je vous laisse imaginer une dizaine de nerfs survitaminés qui tirent en même temps. On en vient à regretter le son d'ambiance...

On peut compter une grosse vingtaine d'heures pour terminer le jeu à 100%, avec tous les succès. Ce n'est pas trop court, bien au contraire. Les dernières heures n'ont vraiment pas été une partie de plaisir, mais il faut bien terminer ce qu'on a commencé.
Au niveau difficulté, le jeu résiste un peu au début, mais une fois les mécaniques comprises et les astuces chopées, il se contente de se faire rouler dessus. La principale difficulté restera le déblocage des succès, surtout en multijoueur, entre les succès buggués et ceux qui se débloquent uniquement chez l'hôte, c'est vite usant.

Comme évoqué juste au-dessus, le jeu dispose d'un mode multijoueur pour contrôler les 4 agents. Le mode multijoueur va donc (et c'est bien logique) jusqu'à 4 joueurs maximum, et s'ils sont moins que ça, les joueurs se partagent le contrôle des agents restants. Le multijoueur apporte une dimension plus complète et facilite le jeu, puisque ça évite de contrôler seul 4 avatars, et donc d'être plus concentré sur son propre personnage. Par contre, ça apporte quelques problèmes, comme la synchronisation des joueurs, les paramétrages différents et les succès buggués.

Même s'il a été plutôt bien reçu, je n'ai jamais vraiment réussi à accrocher à ce jeu, selon moi trop limite dans quelques domaines importants et on s'en lasse vite, le jeu étant très répétitif assez rapidement. La seule chose qui change entre les districts est leur agencement, mais les missions sont les mêmes.

Les plus

• Les décors & graphismes
  
• La complémentarité des personnages

Les moins

• Les phases d'infiltration & de BAGAR
  
• Les sons
  
• La répétitivité
  
• Trop de légers bugs et d'approximations dans la gestion des personnages (avatars, civils et ennemis)

Vous incarnez Max Payne, ex-flic à la retraite devenu garde du corps d'une riche famille au Brésil. La mission se déroule bien jusqu'à ce qu'un des membres de la famille soit enlevé, à savoir la femme de Rodrigo Branco, homme d'affaires et aîné des 3 frères. S'ensuit alors un jeu d'engrenages entraîné par la corruption et les coups en douce, ce qui sera fatal pour plusieurs personnes...

Max Payne 3 est un jeu de tir en vue à la 3e personne. Dans chaque niveau vous devrez éliminer les ennemis qui vous empêcheront de passer, grâce à un arsenal assez fourni, mais qui ne vous appartient pas. En effet, à part un pistolet que vous avez au début du niveau, pour ce qui est fusil d'assaut, fusil à pompe, fusil de sniper, mitraillette, vous devrez les ramasser sur les cadavres encore tout chauds de vos ennemis, tout comme les munitions.
En plus de cet arsenal, Max dispose de capacités un peu spéciales, à savoir la possibilité de tirer en plongeant, ou allongé sur le côté. Le fait de tirer en plongeant vous fera entrer dans une slowmotion, et c'est le moment d'éliminer tout le monde, c'est le Shootdodge.
Max a une jauge de vie, qu'il faudra éviter de remplir, bien évidemment. Mais pas de panique, si elle se remplit trop, vous pourrez vous shooter aux antalgiques, afin de la faire baisser et ainsi continuer le niveau. Si jamais la barre se remplit, vous avez encore droit à une dernière chance, c'est-à-dire que vous pourrez vous relever uniquement si vous avez encore un antalgique en stock et que vous arrivez à descendre l'ennemi qui vous a mis à terre avant un certain laps de temps. Les antalgiques se ramassent un peu partout dans les différents niveaux, tout comme les collectibles.

Le jeu commence à dater mais il reste assez beau, on prend surtout plaisir à visiter le monde qui entoure São Paulo et les décors sont variés. On a la richesse insolente, la pauvreté extrême, avec plusieurs niveaux dans les favelas, contrôlées par des gangs, des immeubles laissés en ruines, et, c'est le Brésil, alors n'oublions pas de visiter son temple, le foutchebõl.
Au niveau du son, c'est une production Rockstar, alors on retrouve la VOSTFR et le doublage est donc très très bon. Pour le sound-design dans sa globalité, c'est plutôt bon et solide.

Pour faire l'histoire 1 fois, on peut compter une petite dizaine d'heures. Après vous pourrez vous amuser à récupérer tous les collectibles un peu partout ce qui durera un peu plus longtemps, forcément.
Pour bénéficier des niveaux de difficulté supérieurs, il faudra forcément réussir le niveau de difficulté inférieur, et, comme il y en a environ 5, sans compter les modes spéciaux, vous allez vous farcir l'histoire un bon nombre de fois, donc le jeu a une durée de vie assez élevée, mais ça reste répétitif. En plus des modes de difficulté basiques, vous avez en plus, comme je le disais, des modes spéciaux, donc un mode Défi, qui vous demandera de tuer des ennemis de telle ou telle façon, en vous refaisant faire tous les niveaux, mais il y a aussi le mode New York Minute qui vous demande de compléter un niveau en moins d'une minute sans mourir (chaque ennemi tué vous fait gagner du temps). Une fois ce mode fini, vous avez le mode New York Minute Hardcore, qui est le même concept, mais cette fois-ci, pas de sauvegarde entre les niveaux, c'est tout le jeu d'une traite, et c'est peut-être là le réel défi du jeu.

Max Payne 3 offre un mode multijoueur, mais dans lequel je n'y ai pas vraiment vu d'intérêt car c'est plus un jeu auquel on joue pour son mode solo. Donc si vous voulez faire tous les succès, vous allez vous retrouver obligé de jouer à tous les modes de jeu, et d'atteindre le niveau 50, ce qui est TRÈS long, mais pas de panique vous pouvez le farmer tout seul, et c'est d'ailleurs la technique la plus rapide.

C'est un très bon jeu solo, encore une production soignée de la part de Rockstar. L'histoire est solide, le gameplay est sympa et dynamique, et les décors sont changeants et toujours soignés. Un grand oui, si on met de côté tout cet aspect multijoueur qui casse un peu le mythe.

Les plus

• Histoire
  
• Gameplay (shootdodge, dernière chance, etc.)
  
• Décors
  
• Les modes spéciaux (Défis & NY Minute)

Les moins

• Multijoueur et son farm nul
  
• Certaine répétitivité à la fin

Nous sommes en 2033 et vous êtes Artyom, un jeune survivant de l'apocalypse nucléaire, habitant dans les ruines du métro Moscovite, avec 50 000 autres personnes. L'air étant irrespirable en surface, les tunnels de ce métro représentent peut-être le dernier bastion de l'humanité. En plus de la radioactivité de la surface, les habitants du métro ont dû s'adapter et survivre face aux nouvelles espèces, des mutants qui n'hésiteront pas à attaquer vos semblables ainsi que les stations habitées. En plus de ces mutants, une espèce capable de s'attaquer directement à la psyché est apparue et s'attaque à votre station, VDNKh, qui devra tenir face à cette nouvelle menace, pour le bien du métro tout entier et ainsi éviter de sonner le glas de l'humanité.

FPS directement adapté de l'oeuvre de Dmitry Glukhovsky : "Metro 2033", ce jeu se démarque des autres FPS de par son ambiance. En effet, on n'est pas sur un FPS nerveux et arcade, ici, et vous l'avez vu au niveau du pitch, l'ambiance est sombre, le joueur est constamment dans le noir car la lumière du jour ne peut pas pénétrer les tunnels sombres du métro moscovite. Après des années de vie dans ce métro, les ressources se font de plus en plus rare et chaque balle compte. Et des ennemis, vous en aurez, entre les différents mutants qui ont chacun des attaques et des comportements différents, entre les humains qui ont des idéologies différentes car chacun a profité de cette nouvelle civilisation pour y instaurer son idéologie, en reprenant les codes du communisme, ou bien, pour les puristes, le code du 3e Reich, mais adapté à la sauce moscovite. En plus des armes à feu, vous aurez le droit au barda habituel du personnage de FPS, à savoir des armes blanches mais aussi des grenades létales, etc. De plus, le jeu vous offre une certaine liberté, c'est-à-dire que vous pourrez choisir assez souvent entre la voie bourrine, où vous allez tuer tout ce que vous trouvez, ou alors l'infiltration, qui vous évitera de gâcher vos munitions et mettre fin à des vies humaines. Malheureusement, dans ces phases d'infiltration, on regrettera l'IA qui a tendance à ne pas voir plus loin que le bout de son nez, c'est dommage.
Outre les phases de combat, le jeu récompense le joueur qui explore, en donnant des munitions, mais aussi des munitions de grade militaire, qui servent de monnaie d'échange. Il y a d'autres objets à trouver, mais pour ça, je vous laisse découvrir par vous-même.
Dernier aspect principal de gameplay, et c'est le meilleur, c'est la morale. Artyom est un jeune adulte qui sort pour la première fois de la station dans laquelle il a été recueilli après la mort de sa mère, il quitte un foyer pour s'aventurer dans le métro afin de trouver un moyen de sauver ce même foyer. Au fur et à mesure que vous avancerez dans votre voyage, vous rencontrerez des personnages, qui peuvent vous aider, vous raconter une expérience, vous mettre en garde, vous menacer, etc. et vos actions impacteront votre morale, ce qui aura un effet sur la fin du jeu, mais idem, je vous laisse découvrir par vous même, chaque dialogue est important.

Au niveau graphisme, le jeu de base commence à dater mais cette version a été retravaillée, donc même si on n'a pas droit aux graphismes dernière génération, c'est largement suffisant pour profiter de ce nouveau monde. Les décors sont excellents on ressent bien cette Moscou ravagée par des têtes de missiles nucléaires et ces stations habitées dégagent une atmosphère spéciale.
Au niveau du son, j'ai adoré jouer en VOST, donc en Russe sous-titré Français, ça rajoute un côté RP et on se sent plus acteur de l'histoire. Certains sons d'armes peuvent paraître un peu patauds, mais bon, ça n'est pas très dérangeant.

La durée de vie, elle, n'est pas très longue et c'est dommage, on part sur une dizaine d'heures pour terminer l'histoire d'une traite, rajoutez à peine 5h si vous vous amusez à explorer chaque recoin des tunnels. Par rapport au livre il y a bien sûr moins de péripéties, mais c'est normal, on se concentre plus sur les phases de shoots que sur les discours philosophiques et les remises en question que l'on peut retrouver dans le roman, sinon ça risque de lasser le joueur. Bref, au niveau de la durée de vie, on peut compter une petite 30aine d'heures pour avoir tous les succès.
De plus, ce n'est pas un jeu qui se veut très difficile, en tout cas, pour avoir tous les succès. Le jeu ne demande pas de jouer dans des modes de difficulté différents donc vous pouvez tout faire en normal, à vous de voir si vous voulez un challenge plus ardu.

C'est un très très bon jeu, l'histoire est géniale et vise à constamment remettre le joueur en question. Au niveau gameplay, l'idée de la morale est très bonne, à côté de ça, on reste sur un gameplay basique mais très solide. Je recommande vivement le jeu, ainsi que le roman.

Les plus

• Histoire à fins différentes
  
• Système de morale
  
• Arsenal
  
• Exploration du métro et profondeur du monde
  
• Ambiance du jeu et décors
  
• VO très bien travaillée.

Les moins

• l'IA des ennemis humains, un peu limite
  
• Durée de vie un peu courte

Vous incarnez un groupe de voleurs, fraîchement sortis de prison (évadés plutôt). Bien sûr, comme vous ne savez pas quoi faire, vous décidez de faire ce que vous faîtes de mieux, à savoir voler à peu près tous les bâtiments de la principauté Monégasque, jusqu'au Palais Princier.

Monaco est un jeu d'infiltration en vue du dessous. Vous devrez donc ne pas vous faire repérer, mais pas de panique, si cela arrive, en fonction des différentes maps, vous avez des armes réparties un peu partout, que vous pouvez utiliser, mais ce ne sera pas gratuit. Vous aurez le droit à une munition toutes les 10 pièces récupérées, et finalement, le plus difficile, c'est de récupérer toutes ces pièces. Vous avez droit à toutes les armes à feu basiques qu'on peut trouver dans tous les jeux, mais vous avez aussi le droit à des pansements, qui permettent de vous soigner et de réanimer vos coéquipiers, mais aussi à une sorte de grenade IEM qui permet de désactiver tous les équipements de sécurité aux alentours, équipements qui peuvent vite être gênants pour votre progression, mais c'est plus que logique.
En plus des armes, chaque personnage que vous allez choisir aura des capacités différentes, qui seront utiles en fonction des maps. Un point vite fait, il y a celui qui peut repérer tous les gardes de la map en temps réel, celui qui assomme les gardes, celui qui pirate les équipements, celui qui creuse des trous dans les murs, celui qui est déguisé, celle qui charme les ennemis et celui qui ramasse plus vite les pièces grâce à son petit singe.

Au niveau des graphismes, le jeu a un certain charme, ça change et c'est plutôt sympa. Les décors des maps sont bien réalisés tout comme la vision des personnages. Le jeu est très coloré, mais c'est son identité et ça rend très bien dans son style.
Pour ce qui est du son, c'est vraiment pas mal, les musiques sont top et le doublage est assez marrant parfois. D'ailleurs, on regrettera le fait que le jeu soit impossible à mettre en Français alors que tous les doublages des gardes et des civils sont en Français.

Pour terminer le jeu (enfin au niveau des succès), vous en avez pour entre 20 et 30h, puisqu'il n'y a pas besoin de faire toutes les maps du jeu pour avoir le 100%, seulement les 2 premiers actes comptent. D'ailleurs, on en vient au problème principal, la répétitivité. Chaque map dispose de 5 défis : Compléter en solo, compléter en Multijoueur, ramasser toutes les pièces, ne pas mourir et enfin, compléter le mode zombie. Donc, si vous avez bien lu, il faut faire chaque map au minimum 3 fois et c'est assez chiant, surtout avec le mode zombie qui n'a aucune raison d'être. D'ailleurs, les maps de l'acte I et II sont les mêmes, donc quand je disais qu'il fallait faire chaque map au moins 3 fois, j'ai menti, on a plutôt chaque même map à faire 6 fois.
Pour ce qui est de la difficulté, le jeu se fait assez bien dans son ensemble, sauf dans les derniers niveaux mais c'est logique. Par contre, c'est quand vous faîtes le défi pour ramasser toutes les pièces que vous aurez le plus de mal, certains coffres étant très bien gardés et exposés à la vue de tous.

Bien sûr, vu qu'il y a un défi pour faire les maps en multijoueur, il y a donc du multijoueur, qui est forcément conseillé pour faire tous les défis (sauf pour le solo, bah oui), vous pourrez vous réanimer mutuellement, et en appuyant sur la bonne touche, vous pourrez voir ce que voient vos coéquipiers en temps réel, même s'ils sont de l'autre côté du bâtiment.

Monaco est un bon petit jeu (surtout quand il est offert par Steam) et il y a moyen de s'amuser voire même de rigoler dans certaines situations "rocambolesques". Malheureusement, le jeu est entaché par un gros sentiment de répétitivité et c'est dommage, varier un peu plus les maps n'aurait pas été de trop.

Les plus

• Style graphique
  
• Musiques
  
• Gestion des armes
  
• Variété des personnages

Les moins

• Répétitivité
  
• Mode Zombie