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Yayınlanma: 12 Kas @ 6:02

Une belle réussite de l’indie horreur, prouvant que l’angoisse peut résider dans les tâches les plus banales et que l’horreur véritable se cache souvent dans l’ombre du quotidien.

Le jeu d’horreur indépendant Dollmare, développé par Alex Grade, Gonzeek, et Oxeren, propose une expérience de terreur unique et immersive. Mettant en scène un ouvrier chargé de trier des poupées dans une usine sinistre. Le titre se distingue par son ambiance angoissante, un gameplay simple mais oppressant, et une exploration psychologique qui pousse le joueur à remettre en question la frontière entre réalité et folie. Avec ses mécaniques de jeu immersives et son atmosphère lugubre, ce jeu va rapidement capter l’attention des amateurs d’horreur psychologique !

Captivant et dérangeant
L’élément le plus marquant de Dollmare est sans doute son atmosphère. L’histoire se déroule dans une usine de poupées où le joueur incarne un ouvrier ordinaire, plongé dans un lieu déjà effrayant par essence. Les développeurs ont particulièrement soigné l’ambiance sonore et visuelle pour renforcer ce sentiment d’oppression. Les lumières vacillantes, les sons de machines en marche, et le regard fixe des poupées contribuent à une tension croissante. Ce choix de cadre n’est pas anodin : les poupées, par leur apparence à la fois humaine et inerte, ajoutent une couche de malaise qui évoque les peurs profondes que les objets anthropomorphiques peuvent susciter. La conception sonore accentue cette ambiance, avec des bruits subtils, comme des chuchotements ou des craquements, qui laissent entendre que quelque chose de maléfique rôde dans l'ombre.

Dollmare ne se repose pas sur les jump scares classiques de l'horreur, préférant installer une terreur lente et subtile, ce qui est rafraîchissant et particulièrement efficace pour tenir les joueurs en haleine.

Un gameplay simple mais oppressant
Du côté du gameplay, Dollmare s’articule autour de tâches répétitives : le joueur doit trier les poupées et exécuter divers travaux d'entretien. Ce concept de boucle de travail est simple, mais c'est justement cette monotonie qui sert de terreau à l'angoisse. Alors que les journées passent, des phénomènes étranges surviennent progressivement, déstabilisant le joueur. Ce choix de game design est ingénieux, car il permet au jeu de faire ressentir l’ennui, puis l’horreur, alors que la routine dérape lentement vers l’étrange et l'inexplicable. Les objets commencent à bouger sans raison, des sons étranges se font entendre, et des apparitions fugaces perturbent la concentration du joueur, brisant ainsi son sentiment de sécurité.

Les interactions avec l’environnement sont limitées, mais cela renforce le réalisme de l’expérience. Le joueur n’a pas de moyens d’action autres que ses tâches habituelles, et cette absence de pouvoir crée une sensation d’impuissance qui intensifie la peur. Au lieu d'un arsenal d’armes ou de compétences pour se défendre, le joueur est vulnérable, ce qui change des mécaniques souvent utilisées dans les jeux d'horreur. Ici, la peur naît de la passivité forcée, d’une routine inquiétante que l’on est obligé de répéter malgré tout.

Le scénario
Dollmare explore des thèmes psychologiques profonds : la solitude, la folie, et la dépersonnalisation. En incarnant un ouvrier confronté à des situations de plus en plus troublantes, le joueur vit une descente progressive dans la paranoïa. Des notes laissées par d'anciens employés et des indices disséminés dans l’usine suggèrent que ce lieu est marqué par une histoire sombre. Petit à petit, le joueur est amené à douter de la frontière entre réalité et hallucination, se demandant si ces phénomènes sont bien réels ou le fruit d'une psychose naissante.

Le jeu propose 2 fins, en fonction des actions du joueur et des éléments qu’il parvient à découvrir. Chaque fin révèle un aspect différent du mystère de l’usine, qu’il s’agisse de l’histoire personnelle de l’ouvrier ou des secrets plus profonds liés à la production des poupées.

Un hommage aux productions indépendantes
Le titre s’inscrit dans la lignée des jeux d’horreur psychologique indépendants qui misent davantage sur l’atmosphère que sur des effets spectaculaires. Il rappelle certains titres comme Five Nights at Freddy’s, où l’angoisse naît d'une situation répétitive mais perturbée par des éléments effrayants. Cependant, Dollmare se distingue par une approche plus subtile, qui s’adresse davantage aux joueurs cherchant une expérience immersive et psychologique qu’à ceux recherchant une action frénétique.

Le jeu a su capter l’attention malgré son statut de production indépendante, et il s’adresse à un public avide de titres originaux et novateurs. Ce genre de jeu prouve que les petites équipes peuvent produire des expériences aussi marquantes, voire plus, que les grandes productions en jouant sur des mécaniques simples et efficaces. Les développeurs, Alex Grade, Gonzeek, et Oxeren, montrent qu’il est possible de susciter des émotions fortes avec des moyens limités, en misant sur la créativité et l’originalité.

📎 Un jeu qui surprend par son ambiance unique et son exploration audacieuse de la peur psychologique. Sa simplicité de gameplay, loin de le limiter, contribue à créer une expérience angoissante et immersive. Bien que Dollmare ne révolutionne pas le genre, il parvient à se démarquer par son approche subtile et son attention aux détails qui maintiennent le joueur dans un état de tension constante. Les multiples fins et l’atmosphère oppressante de l’usine de poupées garantissent une expérience mémorable et intense pour les amateurs de jeux d’horreur psychologique.

Pour ceux qui cherchent un jeu d’horreur qui mise sur l’atmosphère et la psychologie, plutôt que sur les jumpscares faciles, Dollmare est un incontournable qui offrira aux amateurs de suspense une expérience riche et troublante.



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2 Yorum
karakatapakatapa 12 Kas @ 7:49 
Ça fait bien plaisir le retour depuis quelque temps des évals écrites sur steam de Cabalipity... 😜
Sl1v01de 12 Kas @ 7:10 
Il était bien sympa ce petit jeu en effet ;)