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Prologue
Nous tenons tout d’abord à remercier l’équipe administrative d’avoir accepté notre demande pour notre expérience sur la vision du patient basique Alexy Arrant. Nous étions accompagnés par le docteur Lamo et l’agent de sécurité Marks immatriculé 19025 et nous avons eu l’honneur d’être escortés de façons efficace et rapide à notre laboratoire par l’agent d’intervention rapide Albus immatriculé 54236. Le comportement du patient n’était absolument pas dérangeant, celui-ci était attentif et respectueux de nous tous. Il était même ravi de participer à cette expérience. Nous avons choisi ce patient car il avait des problèmes liés à sa vision et nous avions besoin d’en savoir davantage.
Nous avions, tout d’abord, interrogé le patient sur les symptômes qu’il avait et nous avions également enregistré l’interrogatoire. Voici quelques lignes tirées de celui-ci :
-Docteur [Privé]: Bien le bonjour monsieur Arrant, j’ai quelque questions à vous poser à propos de votre vision. Tout d’abord, quels sont vos symptômes ?
-Patient Arrant : Bonjour docteur ! Et bien, j’ai l’impression de ne voir seulement que d’un œil. Je vois soit de l’œil gauche ou de l’œil droit mais jamais des deux… Puis je suis également atteint d’un strabisme léger à l’œil gauche et je suis donc obligé de porter des lunettes pour corriger ce problème.
-Docteur [Privé]: Très bien, je vois, avez-vous déjà essayer de trouver un moyen de voir de vos deux yeux ?
-Patient Arrant : Alors, je pense que c’est possible en faisant ça avec ma main (le patient montre un geste assez étrange avec sa main posée sur son nez…) mais cela ne fonctionne pas toujours ! Et de moins en moins aujourd’hui.
-Docteur [Privé] : C’est assez surprenant ce que vous avez, je n’ai jamais vu cela avant, vous êtes en quelques sorte unique… Bien. Asseyez-vous sur ce siège là-bas. Je voudrais voir quelque chose…
Le patient s’est dirigé là où il devait s’asseoir et il s’était assis en face de deux tableaux blancs dont un où il y avait un point noir au centre…
-Docteur [Privé]: Très bien, désormais essayez de regarder entre les deux tableaux et faites pivoter votre tête jusqu’à que le point noir ne vous apparaisse plus.
Le patient commença à pivoter de la tête lentement, je voulais absolument trouver son point aveugle.
-Patient Arrant : Oh ! Voilà je ne le vois plus !
Ayant trouver le point aveugle du patient, je me posais toujours la question « Pourquoi ne voit-il que d’un œil mais pas des deux ? » Puis après un moment de réflexion, j’en avais conclu que cela viendrait peut être de son système nerveux alors il fallait faire un test avec encéphalogramme pour en savoir plus. Nous étions donc allé vers les laboratoires équipés de ces appareils. Le patient n’avait absolument pas refuser de mettre l’encéphalogramme sur son crâne, il était resté calme. Après un certains temps d’observation, j’avais remarqué que le problème venait bel et bien de son cerveau : La partie qui gère la vision de ses deux yeux avait quelque défauts et notamment dans la transmission d’informations. De plus, avec son strabisme, cela pouvait assez vite empirer, seule une solution était possible : pour corriger ce problème de transmission d’informations il fallait opérer. Pour le strabisme, il fallait aussi opérer un muscle de l’œil gauche pour éviter que celui-ci tire trop l’œil vers l’extérieur.
CONCLUSION :
Ces opérations seront demandées à l’administration pour pouvoir poursuivre le suivi de ce patient. Je conclue que le patient peut être promu au rang de patient avancé.
Signé Docteur [Privé]










Partie Une

Je travaille dans l’asile psychiatrique de la société Murkoff Corporation en tant que Chercheur. Chaque jour, je croise des dizaines de fous dans l’asile qui sont enfermés là depuis des années… Certains sont tellement fous (les patients détraqués) qu’ils sont obligés d’avoir les bras attachés pour éviter tout type de violence envers le personnel. On peut entendre des cris et pleurs dans les vastes couloirs sombres aux murs blancs salis par le temps. Les patients sont parfois même mutilés par les agents de sécurité car il veulent se rebeller. Ils ont besoin de liberté mais on leur interdit même de parler, comment voulez-vous qu’ils aient l’air un minimum heureux ?
Je suis le référent de la Patiente Avancée Lynda. Elle est enfermée ici parce qu’elle est atteinte de schizophrénie à cause de son enfance difficile qui lui ronge l’âme de jour en jour… Elle n’a plus de famille, ses parents l’ont abandonnée à l’âge de 18 ans… Elle a aujourd’hui 23 ans. Au tribunal, après avoir commis un meurtre contre son petit-ami sous prétexte qu’il l’avait insultée, elle avait avoué qu’elle ne s’était pas rendu compte de son acte. Le juge l’a donc placée dans cet asile en la jugeant d’une potentielle malade mentale. Et c’est à ce moment là que je suis devenu son référent.


Aujourd’hui je dois lui rendre visite après le déjeuné. Je me lève donc de mon siège du bureau pour commencer à enfiler ma blouse mais avant d’entamer le voyage jusqu’à la salle d’attente, un problème me dérange : Depuis le début de la matinée, les réseaux électriques et informatiques ont des problèmes assez sérieux… Certains ascenseurs sont inutilisables et la connexion internet est très instable. Les techniciens parlent de brouillage des réseaux sur la zone où se trouve l’asile et ces problèmes peuvent retarder mon rendez-vous, voir le bloquer… Je m’empresse alors de sortir de mon bureau tout en fermant la porte à clé. Dans le couloir principal long et très sombre j’aperçois au loin une silhouette d’un homme portant une longue blouse blanche avec à la main une mallette qui avait l’air d’être vide… C’est mon collègue Docteur Lamo qui est un Chercheur Expérimenté, d’après les rumeurs, il va bientôt avoir son grade de Superviseur Des Recherches.
En tant que Chercheur Expérimenté, il a le droit de mener des expériences sur les patients dits « Numérotés ». ce sont des patients qui sont dans les extrêmes de la dangerosité, des criminels et de grands psychopathes. Auparavant les patients numérotés n’étaient pas séparés des patients basiques, avancés et détraqués… Depuis que des dizaines de meurtres de patients ont été rapportés, l’administration a décidé de les muter dans un secteur souterrain de l’asile dont les accès sont interdits sauf pour le personnel de haute accréditation.
Docteur Lewis Lamo est un homme simple d’une quarantaine d’année avec une calvitie naissante sur le haut de son crâne… En le croisant je le regarde dans les yeux tout en lui disant « Bonjour ! » mais il ne me répond pas, il est visiblement pressé et je ne sais quels sont ses occupations alors je continue mon chemin vers l’un des seuls ascenseurs encore fonctionnels dans l’asile...
Je rentre tout en appuyant sur le bouton gravé « 7 ». L’ascenseur fonctionne, mais les lumières clignotent… et parfois s’éteignent. Arrivé au septième, je suis surpris d’entendre autant de calme! D’habitude c’est assez bruyant : les infirmières qui circulent dans les couloirs avec leurs talons, les cris et pleurs, les enfants qui jouent, sonneries de téléphone, etc. Aujourd’hui c’est le contraire : Silence total… Le seul son que je peux entendre est le bruit de mes pas sur le carrelage brillant du couloir.
Lynda attend là-bas dans la salle d’attente pour son rendez-vous. Elle est assise sur un fauteuil en lisant un bouquin. Je me demande si elle me voit ou si elle est plongée dans l’univers se sa lecture.

A SUIVRE (dans la deuxième édition)

TOUT EST DANS LE TITRE !

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OUTLAST ROLEPLAY 2.0